Joël Bouchard doit dealer avec de nombreux rappels et de nombreuses blessures présentement.
Riley Barber, Ryan Poehling et Lukas Vejdemo sont avec le grand club, alors que Matthew Peca, Alex Belzile, Joël Teasdale, Noah Juulsen et Phil Varone sont à l’infirmerie.
Résultat : Le Rocket a échappé plus de matchs qu’il en a remportés depuis le début de la saison (15 victoires en 33 matchs) et il a perdu sept de ses 10 dernières rencontres.
Aucune victoire lors des cinq derniers matchs de l’équipe non plus!
Le @RocketLaval est 0-4-1 depuis 5 matchs.
La glissade arrêtera-t-elle aujourd’hui contre les puissants @TorontoMarlies?— Raphaël Doucet (@raphdoucet) December 28, 2019
Hier soir, les hommes de Joël Bouchard – dont plusieurs n’étaient même pas avec l’équipe il y a un mois ou deux – ont subi une autre défaite. Cette fois face à leurs rivaux de division, les Marlies de Toronto.
Pourtant, le Rocket a dominé 34 à 21 au chapitre des tirs au but.
Mais il aura fallu que Keith Kinkaid accorde trois buts en l’espace de 59 secondes en deuxième période pour permettre aux Marlies de l’emporter. Trois buts en moins d’une minute…
Les Marlies inscrivent trois buts sans réplique en l'espace de 59 secondes pour faire 3-0. Ça fait mal. Relâchement du Rocket et aucun arrêt clé de Kinkaid…
— Anthony Marcotte (@anthonymarcotte) December 28, 2019
De nombreux partisans présents à la Place Bell – il y avait une bonne foule hier soir – ont ensuite applaudi en dérision chacun de ses arrêts subséquents.
Les partisans postés derrière le filet applaudissent Keith Kinkaid en dérision à chaque arrêt depuis les trois buts concédés. Manque de civisme total. Come on!
— Anthony Marcotte (@anthonymarcotte) December 28, 2019
Pour une des premières fois de l'histoire de la Place Bell, j'ai senti les partisans avec les nerfs à vif, notamment quand ils sont moqué de Keith Kinkaid. Honnêtement, je peux les comprendre. Le club ne gagne pas depuis trois ans. Ce sont 20 défaites en 25 matchs contre Toronto.
— Anthony Marcotte (@anthonymarcotte) December 28, 2019
Un bronx cheer pour Kinkaid! Rien pour l’aider à regagner sa confiance, lui dont le passage à Laval avait cet objectif-là…
Kinkaid a complété la deuxième période et au retour des vestiaires, Cayden Primeau a pris sa place. C’est lui qui a joué le troisième engagement. Il n’a fait face qu’à deux lancers (deux arrêts).
Officiellement, Joël Bouchard nous a dit qu’il n’a pas renvoyé Kinkaid dans la mêlée parce que celui-ci avait des crampes.
.@RocketLaval coach Joel Bouchard says Keith Kinkaid was dealing with cramps during the game, and that's what led to him being pulled before the third.
Bouchard says he would've kept Kinkaid in otherwise.
— Julian McKenzie (@jkamckenzie) December 28, 2019
On peut le croire ou pas. C’est votre choix.
Kinkaid a même décidé de retraiter au vestiaire avant la fin de la troisième période. Je vais croire les crampes…
Keith Kinkaid a quitté vers le vestiaire alors qu'il restait une minute à faire au match.
— Christophe Perreault (@ChristPerreault) December 28, 2019
À noter que Kinkaid montre des chiffres très moyens depuis sa rétrogradation. Moyenne de buts alloués de 3,33 et pourcentage d’efficacité de .874.

Le club-école du CH aura toutefois la chance de prendre sa revanche ce soir face aux Marlies (encore à Laval). #15h00
Il est permis de croire que Cayden Primeau obtiendra le départ, cette fois. Cependant, le fait d’avoir vu un alignement démuni tenir tête aux puissants Marlies (et même les dominer) hier soir me fait peur. Y aura-t-il encore de l’essence dans le réservoir des gars cet après-midi?
Du côté des plus, à noter que Charles Hudon a pu participer à la rencontre d’hier, lui qui traîne une blessure à un pied. Yannick Veilleux a quant à lui inscrit un deuxième but en autant de rencontres avec le Rocket. Et l’équipe a tout de même répondu à l’appel avec deux buts rapides alors qu’elle tirait de l’arrière par la marque de 3 à 0. #Caractère
Pour le négatif, c’est simple. Le Rocket pourrait rater les séries pour une troisième année consécutive à Laval. Le CH ne fait pas les séries à Montréal… Le Rocket ne les fait pas non plus à Laval… mais tout le monde garde sa job. Je présume que les revenus et les profits sont au rendez-vous…