Carey Price à découvert : une blessure à la hanche sèmera le doute à Seattle

Carey Price ne fait pas partie des joueurs protégés en vue du repêchage d’expansion, et il est normal de demeurer perplexe vis-à-vis tout ça. Cependant, un détail qui vient tout nouvellement d’émerger peut expliquer cette décision pour le moins risquée du Canadien.

En fin d’après-midi, Frank Seravalli du Daily Faceoff a révélé que Price avait des ennuis à la hanche, information qui pourrait changer la donne.

Le gardien du CH a subi une imagerie par résonnance magnétique cette semaine. Il a appris qu’il pourrait avoir besoin de subir une opération pour que sa blessure puisse guérir adéquatement.

La nature de la blessure n’est pas encore connue, mais que Price devra se rendre aux États-Unis afin de voir un spécialiste. Les résultats sont au plus tôt attendus pour vendredi, et Seattle doit construire son effectif mercredi.

Seravalli soutient que cette blessure à la hanche pourrait sérieusement amputer la prochaine saison du vétéran, mais que rien n’est certain puisque le rapport officiel du médecin n’a pas encore été produit.

« La disponibilité de Price pour le début de la saison est tout au moins remise en question. Il pourrait rater huit semaines. Ou alors, Price pourrait rater une partie significative ou l’entièreté de la saison 2021-2022. Il est trop tôt pour le dire. »

Selon plusieurs sources, l’incertitude quand à la gravité de cette blessure pourrait freiner le Kraken dans ses démarches – si jamais l’intérêt envers le gardien vedette est assez grand pour considérer sa candidature.

Sachant qu’il était dans un état médical incertain, c’est Price lui-même qui a proposé à Montréal de lever sa clause de non-mouvement. Si son coéquipier Jake Allen n’avait pas été protégé, il aurait été une cible de choix pour le Kraken. C’est certain qu’il y a pensé, et que ça a pesé dans la balance au moment de prendre sa décision.

Finalement, on peut comprendre Angela Price. « Les choses auront plus de sens bientôt », disait-elle à ses abonnés hier.

Tu as bien raison, Angela. Ça a plus de sens maintenant.

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