Je sais, je sais… l’échantillon est encore faible pour en venir à une conclusion fiable.
Reste que le jeu de Carey Price a de quoi nous rassurer depuis une semaine.
Le #31 n’a accordé qu’un but lors de chacune de ses deux dernières sorties, affichant des pourcentages d’efficacité de .963 et .966.
Depuis le début de la saison, Price affiche un pourcentage d’arrêt de seulement .898. Bref, il a beaucoup mieux joué lors de ses deux derniers matchs qu’avant ça, en 2021.
Est-ce le départ de Claude Julien? Celui de Kirk Muller? La promotion de Dominique Ducharme? L’arrivée de Marco Marciano? Les rencontres virtuelles avec Sean Burke?
I don’t know. Price joue mieux et on espère pour l’instant que ça durera, that’s it.
Marc Bergevin a confié la semaine dernière à Stéphane Waite que si Carey Price ne se replaçait pas, il allait être le prochain à perdre son emploi.
Plusieurs analystes qui regardaient de haut ceux et celles qui osaient se demander si Price ne pourrait pas prendre la route d’une autre ville – notamment Seattle – l’été prochain ont depuis commencé à évoquer cette possibilité à leur tour. Tiens tiens…
Mais Price a-t-il vraiment des chances de quitter Montréal l’été prochain?
First, il faut comprendre qu’il possède une clause de non-échange et de non-mouvement. Il va devoir à la base vouloir quitter pour quitter. Sinon, on oublie ça.
Mais s’il en a marre de Montréal et qu’il souhaite évoluer dans un marché moins intense, ça se pourrait…
J’ai plutôt l’impression que c’est l’inverse, moi. Si Carey Price continue de s’engouffrer avec des statistiques (très) décevantes, je ne vois pas qui osera faire des pieds et des mains afin d’aller chercher un gardien qui comptera pour 10,5 millions $ sur sa masse salariale et ce, durant encore cinq ans.
Surtout que l’on s’attendait à avoir un plafond salarial qui augmenterait considérablement dans la LNH et qu’on a plutôt droit à un plafond salarial fixe. Il faudrait que le CH accepte de conserver une grosse partie du salaire de Price ou qu’il fasse l’acquisition d’un autre gros contrat en retour.
Or, quelque chose de précis mérite d’être mentionné avec Price et son contrat.
Le gardien du Canadien recevra un boni de 11 millions $ le 1er juillet prochain.
Il sera ensuite payé seulement 2 millions $ en 2021-22.
Si on oublie l’aspect comptable, ne peut-on pas dire qu’un Carey Price qui retrouverait ses moyens pourrait être intéressant pour une équipe de la LNH… surtout une équipe comme Seattle, qui cherchera à trouver son Marc-André Fleury?
Ai-je besoin de rappeler que l’épouse de Carey Price est originaire de la région de Seattle et que la famille y passe ses étés?
À noter que le repêchage d’expansion aura lieu APRÈS le 1er juillet cet été (plus précisément le 21), soit après l’encaissement de l’énorme boni de Carey Price.
Est-ce que cette nouvelle chronologie des événements pourrait rapprocher Price de Seattle?
Je me répète, mais il faudrait que Price en ait envie… et qu’il connaisse une excellente fin de saison. Sinon, c’est probablement Jake Allen qui deviendra un Kraken.
Oui, Price veut gagner et oui, il aimerait le faire à Montréal. Mais y parviendra-t-il? Optera-t-il pour la tranquillité d’esprit, finalement?
Est-ce qu’un nouveau DG sera en place à Montréal en juillet? Le reste de la saison et la saison morte risquent d’être fascinants à Montréal.