Levez la main, ceux qui n’ont pas remarqué que des joueurs de quatrième trio se retrouvaient sur les unités de l’avantage numérique du Canadien Montréal. Des gars comme Nick Cousins ou Jordan Weal jouissent de se joindre à l’attaque massive alors qu’ils ne sont pourtant que des joueurs marginaux. Michel Bergeron s’est justement indigné contre ça le week-end dernier lors du segment «Sagesse VS Jeunesse» :
«On fait jouer des gars de quatrième trio sur le jeu de puissance. Claude Julien doit pouvoir compter sur plus de ressources.» – Bergeron
Pourquoi Claude Julien et son groupe optent-ils pour ces joueurs de soutien? Pour faire hurler les amateurs? Absolument pas. Ces gars-là se retrouvent sur le power play par défaut… Michel Bergeron devient outré de voir ça, mais la réalité du Canadien de Montréal est simple : elle contient une profondeur, mais une profondeur de bottom-6 et non de talent brut. Personne ne peut mentionner le contraire. C’est un fait, une réalité.
«Le Tricolore est une équipe avec peu de profondeur, pas «hyper talentueuse» et qui n’a pas de super-vedettes non plus. Toutefois, il ne faut pas sacrifier un bel espoir ou un choix de première ronde pour aider l’équipe immédiatement. Il faut penser à l’avenir.» – Louis Jean
Au contraire, avec tout le travail exécuté depuis 2017, les bonnes sélections et la collection de choix, Marc Bergevin peut sacrifier quelques éléments pour ajouter du «brut» au groupe. Un espoir et un choix, ça pourrait être suffisant pour attirer un joueur de 28 ans portant le nom de Taylor Hall. Oui, il deviendra UFA, mais avant un tel traité potentiel, Bergevin devra trouver une solution pour conserver le dynamique attaquant au sein du Canadien de Montréal. Ce ne sont que des spéculations ici…
Bref, le Canadien est bien situé en ce moment, malgré les quatre revers successifs, mais Marc Bergevin se doit de «secourir» son entraîneur rapidement pour garder la tête hors de l’eau.