Jouer en Europe n’est pas le plan #1 de Cole Caufield, on va s’entendre là-dessus. Si ce n’était que de lui, passer la saison chez lui, au Wisconsin, serait l’idéal.
Cependant, on sait qu’il n’y a rien d’idéal en 2020. Voilà pourquoi le Canadien et l’espoir étudient ce plan attentivement et c’est aussi la raison pour laquelle l’option de le voir jouer à Rögle, en Suède, est présentement sur la table.
Mais est-ce que ce serait l’option idéale? Pas forcément. Comme le souligne Marc-Antoine Godin dans un article sur The Athletic, il y a évidemment des nombreux obstacles à sa venue en Suède chez Rögle.
Je vais vous laisser consulter le lien pour me concentrer sur l’aspect des performances. Là-bas, le club est en mode performance et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle Raphaël Lavoie n’a pas signé là : il n’aurait pas forcément répondu aux attentes.
C’est la raison pour laquelle le club pourrait décider de se tourner non pas vers Caufield, mais vers un joueur suédois avec moins de potentiel, mais moins d’incertitudes. La SHL n’est pas une ligue de développement non plus.
Le Canadien doit espérer une courbe de progression à la Elias Pettersson → https://t.co/ExcTQykaAs
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C’est donc ce qui fait en sorte que Marc-Antoine Godin a appris qu’il y a « beaucoup d’éléments en interaction » quant à sa destination finale dans le cas d’un prêt du côté de l’Europe.
Il ne faudrait donc pas s’étonner de voir le jeune homme signer un contrat d’entrée avec le Canadien et de voir Marc Bergevin prêter immédiatement son jeune espoir à un autre club, que ce soit en Suède ou dans un autre pays.
Sachez d’ailleurs que le jeune homme n’aurait aucun contrôle sur sa destination s’il signait son contrat d’entrée, mais que cela lui donnerait de plus grandes garanties en cas de blessure puisqu’il serait bel et bien un membre du CH.
De ce qu’on entend de notre côté, on raconte que le projet Lavoie n’a pas forcément fonctionné à Rögle parce que le capitaine de l’équipe reviendrait plus tôt que prévu d’une grosse blessure. Cela couperait des minutes assurées à l’espoir des Oilers, ce qui les a fait reculer.
Est-ce que ce serait aussi le cas de Caufield? Est-ce que le Canadien pourrait reculer pour ça? Qui sait.
Logiquement, on pourrait se dire que le CH aurait avantage à le rapatrier à Montréal (ou qu’importe où l’équipe jouera en 2020-2021) dès le lancement des camps d’entraînement, mais cela ne sera pas forcément le cas. Pourquoi?
Premièrement, passer l’année complète en Europe aiderait à son développement. Mais surtout, il serait plus facile de convaincre une équipe de le prendre s’il y a une certaine certitude à l’effet que Caufield ne quittera pas en pleine course aux séries, disons.
Et comme les séries européennes commencent en mars et que la LNH risque de commencer dans ces eaux-là aussi, Caufield ne manquerait pas beaucoup de matchs si le CH décidait de faire appel à lui. Le Canadien, qui veut le développer avant tout, ne serait pas perdant au change.
Un an sans jouer pour certains? C'est (malheureusement) ce qui risque d'arriver dans la LNH selon Renaud Lavoie → https://t.co/R0aQJv7kUJ
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) September 21, 2020
Le risque que j’y vois, c’est de donner une énorme saison à Caufield. Imaginez à quel point une première saison chez les pros (suite à de longs mois loin de l’action) serait longue si elle était complète en Europe et qu’elle se terminait par 25-30-35-40 matchs de saison régulière à Montréal ou à Laval.
Plus les séries?
Le dossier est donc complexe et il n’y a pas de solution magique. Reste à espérer que celle choisie par Marc Bergevin et le Canadien sera la bonne.