Corey Perry en a donné beaucoup au Canadien cette année et si l’on se fit à ses performances dans la bulle, il pourrait encore lever son jeu d’un cran. Perry a toujours été un joueur de séries et il a démontré l’an dernier que ce n’était pas sur le point de changer. Non seulement cela, mais il possède également beaucoup d’expérience, expérience qu’il aimerait partager avec les plus jeunes.
Il a mentionné plus tôt aujourd’hui que l’édition actuelle du Canadien lui faisait penser à l’édition 2007 des Ducks d’Anaheim, dont il faisait partie, et qui a gagné la Coupe Stanley. Il parle de l’intensité qui monte d’un cran en séries éliminatoires et de l’apport des vétérans, nommant entre autres les Chris Pronger, Scott Niedermayer et Teemu Selanne qui l’ont beaucoup aidé.
Perry avait 22 ans à la fin des séries, tout comme Ryan Getzlaf, ce qui ne les a pas empêchés de jouer un rôle plus qu’important lors de la conquête de 2007.
Cet article est issu d’un texte de Alexandre Geoffrion-Mcinnis, sur RDS.
Le Canadien à l'image des Ducks de 2007 selon Perry https://t.co/6XWdnSD75d
— RDS (@RDSca) May 18, 2021
Là est probablement la plus grande différence entre les Ducks de 2007 et le Canadien. Le seul jeune joueur qui pourra profiter de l’expérience de Perry lors du premier match sera Nick Suzuki, puisque tous les autres seront vraisemblablement laissés de côté. Il y a aussi Jake Evans, mais ce dernier aura d’abord et avant tout un rôle défensif.
Paul Byron, de son côté, a également dressé un lien entre les Ducks de 2007 et l’édition actuelle du Canadien. Le petit #41 dit vouloir s’inspirer du travail qu’on fait les héros obscurs lors de cette conquête de la Coupe Stanley. On se souviendra que le trio composé Travis Moen, Rob Niedermayer et Samuel Pahlsson avait été tout simplement exceptionnel lors de ces séries, ce qui avait grandement avantagé les Ducks.
Si Byron, Jake Evans et Artturi Lehkonen sont en mesure d’offrir une performance semblable au Canadien, cela pourrait faire une grande différence. Ce trio est rapide, fougueux et semble être infatigable. S’il peut ne serait-ce que ralentir l’un des deux premiers trios des Maple Leafs, le Canadien devrait avoir une chance de l’emporter, aussi mince soit-elle.