Cette année, faire son classement des espoirs est une tâche plus difficile que par le passé. Pourquoi? Parce que le temps d’évaluation pour observer les espoirs est déjà terminé. Déterminer le facteur clutch en séries? Ce sera pour une autre fois.
C’est la même chose pour les espoirs qui tentent de faire leur place dans une organisation, d’ailleurs.
Ceci dit, année différente ou non, il y aura toujours des gens qui sortiront de la « norme » ou de ce que les gens attendent afin de dresser leur classement. Cette année, pour son classement, Craig Button a surpris.
Si son top-3 (Alexis Lafrenière, Tim Stutzle et Quinton Byfield, dans l’ordre) n’a rien de bien surprenant, c’est par la suite que ça diffère.
Byfield veut faire sa place dès l'an prochain https://t.co/fDSoNE0jPo
— RDS (@RDSca) March 30, 2020
Le cas d’Hendrix Lapierre est notamment au coeur des discussions. Aux yeux de Button, le jeune joueur des Saguenéens de Chicoutimi est un joueur du top-10. Dans d’autres classements, il est beaucoup plus bas en raison de ses 19 matchs joués seulement cette saison – tout ça en raison de problèmes de commotion cérébrale.
Il a toutefois attiré l’attention en déclarant qu’il aurait été un joueur du top-5 sans ses blessures. Le natif de Gatineau a connu une belle saison à 16 ans en 2018-2019, mais est-ce suffisant pour faire de lui un cinquième choix au total? Devant Marco Rossi? Devant Jack Quinn? Devant Jamie Drysdale, classé au cinquième rang présentement par ce même Button?
La dernière fois que le Canadien a choisi un joueur top-10 qui a manqué la majorité de sa saison de repêchage, c’était en 2012. Évidemment, Lapierre n’est pas Alex Galchenuyk et on lui souhaite une carrière à la hauteur de son talent, mais la question se pose : le risque en vaut-il la chandelle?