Historique! Voilà comment on peut qualifier la journée d’aujourd’hui. Surtout si le Canadien parvient à envoyer les puissants Golden Knights en vacances ce soir au Centre Bell…
Assister à un événement historique coûte toujours BEAUCOUP d’argent.
Et quand seulement 16 % des sièges de l’aréna peuvent être occupés, ça ne fait qu’augmenter le prix de chacun des billets disponible pour cet événement rarissime.
Le Canadien a mis en vente ses billets la semaine dernière et seuls les abonnés de saison pouvaient y avoir accès via un tirage. Le prix de chaque billet? Entre 350 et 700 $.
Mais on retrouve plusieurs billets sur les sites de revente ce matin.
Sur Ticketmaster, seul site partenaire du Canadien et de la LNH autorisant la revente, on retrouve des billets à près de 10 000 $ chacun.
Sur Billets.ca, les billets les plus chers se détaillent à «seulement» 2 448 $.
Et sur StubHub, certains tickets sont affichés à plus de 7 000 $ à l’heure où je vous écris ces lignes.
Les gens ont beau avoir mis quelques sous de côté durant la pandémie, je ne crois pas que la classe moyenne soit celle visée par ces prix faramineux!
Sachez que le Canadien a lui aussi su bénéficier de cet engouement pour ses matchs à domicile. Hier soir, sur Ticketmaster, le Canadien a lui-même affiché des billets dans les Rouges qu’il devait vendre 500 $ chacun à la base à ses abonnés saisonniers… à 1 000 $ chacun (pour tout le monde).
First, l’organisation aurait dû offrir ces billets-là au prix régulier à un abonné de saison qui n’a pas encore été pigé pour aller voir un match.
Second, utiliser la stratégie du dynamic pricing dans un tel contexte est un peu exagéré, non?
Reste que c’est avec ce genre de stratégies que le CH parvient à rattraper les pertes qu’il a subies lors des 15 derniers mois et qu’à un certain point, on ne pas trop lui en vouloir.
À noter que les billets pour le match #7 éventuel de samedi soir à Vegas se détaillent entre 362 et 1 853 $ sur Ticketmaster.
Pour celui à Tampa demain soir? Entre 250 et 3 000 $.
La popularité du hockey et l’effet de rareté font malheureusement pour nous (et heureusement pour le Canadien) jumper les prix au Québec…
Quand tu ne peux vendre que 3 500 et non 18 000 billets – malgré les doléances de Geoff Molson, de François Legault, de Valérie Plante, de Renaud Lavoie et autres -, ça déséquilibre la loi de l’offre et de la demande. Et c’est le client-partisan qui en paye la facture – s’il en a les moyens – au final.