La nouvelle du congédiement de Claude Julien a beau avoir été annoncée il y a maintenant plusieurs heures, Montréal tremble toujours. Tous les angles des différents impacts de cette décision sont étudiés à la lettre. Le train avait déraillé. Le Canadien avait besoin d’un changement, et vite.
De ce qu’on comprend, les insuccès sur la patinoire étaient reliés à d’autres problèmes, de vestiaire cette fois. Claude aurait tout simplement perdu sa chambre. Les gars ne voulaient plus se battre pour lui. Georges Laraque l’avait mentionné sur Twitter la veille du congédiement. L’ancien de la Ligue nationale avait eu vent d’une rencontre entre des vétérans de l’équipe et Marc Bergevin afin de discuter de la situation de l’entraîneur.
Mathias Brunet de La Presse n’a pas manqué de souligner le bon coup de Laraque dans son billet suivant l’annonce.
Un entraîneur-chef survit rarement à ce genre de complot.
Claude a perdu son vestiaire, Marc doit réagir avant qu’il soit trop tard… Players no longer responding to Claude, Marc has to make a move before it’s too late…
— Georges Laraque (@GeorgesLaraque) February 24, 2021
Maintenant, d’autres questions peuvent être posées. Qui sont les principaux insatisfaits? Et surtout, qui sont ceux qui ont visité Marc Bergevin?
Carey Price et Shea Weber sont les leaders incontestés de cette équipe et ceux qui disposent du moins de temps afin d’enfin mettre la main sur la Coupe Stanley. Je n’ai aucune difficulté à croire qu’ils y étaient et je serais même surpris du contraire. Et sinon? Brendan Gallagher est un candidat logique. Il porte une lettre depuis longtemps. Jeff Petry peu également s’inviter dans le club. Paul Byron en est un autre qui porte un A sur son chandail, sauf qu’il vient d’être soumis au ballottage. Peut-être pas le meilleur timing pour lui d’aller discuter avec le DG des décisions, peu importe le terme.
Dans son texte, Mathias Brunet mentionne les situation complexes de Phillip Danault et Tomas Tatar, avec lesquelles Claude Julien devait composer. Les deux joueurs deviendront agents libres l’été prochain et connaissent des ratés sur la patinoire. Leurs cas particuliers rendaient certainement la tâche de l’entraîneur plus ardue, mais ont certainement aussi ajouté à la grogne.