Eric Engels lie le nom de Tomas Tatar aux Flames de Calgary

Le Canadien avait congé (de match) hier, mais il a tout de même connu une dure soirée. Comment est-ce possible? Six de ses rivaux en vue d’une place en séries dans l’Est ont remporté leur match respectif, ce qui a eu pour effet de baisser les probabilités de voir les Montréalais participer aux séries d’après-saison.

Pire encore! Les Devils, les Sénateurs et les Red Wings ont perdu, eux qui se retrouvent en-dessous du CH au classement général. Bref, le CH s’est éloigné d’une place en séries… et d’un top three draft pick hier soir. Sans même mettre le pied sur la patinoire!

Tout se dessine malheureusement pour qu’au début du mois d’avril, les joueurs vident leur casier respectif en répétant que les deux séquences de huit défaites consécutives ont fait mal, qu’il fallait être meilleur au Centre Bell et que le power play n’a pas fonctionné…

Pendant que les journalistes et les chroniqueurs sportifs oseront fort probablement blâmer le plus haut salarié de l’équipe pour son inconstance tout au long de la campagne.

Bref, le CH a beau avoir remporté ses deux dernières rencontres, il s’enligne pour vendre le mois prochain.

Vendre quoi, par contre? Très peu de joueurs seront admissibles à l’autonomie complète l’été prochain. #Location

Kovalchuk… Scandella… Thompson… Peca… Weise… Kinkaid…

Si vente il y a en février, elle pourrait aussi impliquer des gars comme Tomas Tatar et Jeff Petry, eux qui posséderont encore une année de contrat après la saison en cours (avant d’atteindre l’autonomie complète).

Petry a 32 ans et Tatar, 29. Ils ont tous les atouts/attributs de joueurs qu’une équipe en reconstruction (ou en reset) pourrait/devrait souhaiter vendre au plus offrant.

Selon Eric Engels, Tomas Tatar intéressera sans aucun doute les Flames de Calgary si son nom est placé sur le trading block.

Les Flames ne sont qu’à deux points du premier rang dans la section Pacifique et s’il y a bien une année où Calgary peut espérer faire un bout de chemin, c’est en 2020!

Ils ont toutefois besoin d’aide à l’attaque, eux qui ont marqué moins de buts que les quatre autres meilleures équipes (au classement) de leur division.

Le problème, c’est que les Flames ne possèdent pas beaucoup d’espace sous le plafond salarial et que leurs huit plus hauts salariés à l’attaque sont tous sous contrat pur au moins une autre campagne.

L’idée avancée par Eric Engels (Sportsnet) a donc beaucoup de sens.

À noter que Brian Wilde lie aussi Tatar aux Oilers, lui…

Il y a fort à parier que si jamais Marc Bergevin décide de le magasiner, Tomas Tatar intéressera plusieurs autres formations (mais pas les Golden Knights, hehe).

Tatar est ce matin le meilleur pointeur du Canadien, six points devant son plus proche poursuivant (Max Domi). Il affronte soir après soir les meilleurs éléments adverses. #PremierTrio

Il touchera un salaire de 4,2 millions $ la saison prochaine, comptant encore pour 5,3 millions $ sur la masse salariale. Cependant, l’équipe qui en fera l’acquisition ne le paiera que 3,8 millions $  en 2020-21 en raison du salaire retenu par les Golden Knights. Peut-être encore moins si le CH décide de retenir une autre partie de son salaire…

Il ne possède plus de clause de non-échange depuis qu’il s’est amené à Montréal.

Rappelons que selon les différents insiders, Marc Bergevin et sa garde rapprochée décideront la semaine prochaine s’ils se rangeront du côté des vendeurs ou non en vue du deadline. Il ne reste donc plus que trois rencontres aux joueurs afin de tenter de convaincre la direction de ne pas lancer la serviette.

Si Marc Bergevin est en mesure d’aller chercher un choix de première ronde en retour de Tomas Tatar, comment pourrait-on lui suggérer de refuser?

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