Evander Kane manifeste son mécontentement à l’endroit de George Parros

Cet après-midi, Evander Kane s’est fait suspendre pour un total de trois parties à la suite d’un geste à l’endroit de Neil Pionk, des Jets de Winnipeg. Un coup de coude à la tête de la part de l’attaquant des Sharks est en fait à l’origine de la suspension.

La séquence ainsi que les explications de la ligue sont disponibles ci-dessous.

Ceux qui ont vu la séquence ne voient pas le problème avec les trois matchs accordés. Après tout, trois matchs pour ce genre de geste, ce n’est pas exagéré.

Par contre, le principal intéressé n’est pas exactement satisfait. Pour lui, il est injuste de voir que certains gestes du même ordre (pensons au coup de bâton de Zdeno Chara à l’endroit de Brendan Gallagher, cette semaine) ne sont pas punis.

En gros, dans un message publié sur les réseaux sociaux, Kane affirme que le système est aléatoire pour ce qui est de la distribution des suspensions. Il déplore un manque de constance et il trouve que le système a des failles.

On note aussi qu’il en a gros sur le coeur contre George Parros, qui est à la tête du département de la sécurité des joueurs, puisqu’il le nomme deux fois dans son message.

Notons que quelques journalistes, notamment de Montréal, ont supporté son affirmation.

Même Allan Walsh, puissant agent du monde du hockey, a approuvé le message d’Evander Kane.

https://twitter.com/walsha/status/1228806785416351744

Dans ses demandes, Kane désire aussi qu’un troisième groupe indépendant juge les situations. En fait, ce qu’il demande, c’est une scéance d’arbitrage. Il veut que ce ne soit plus la ligue qui juge de sa suspension, tout simplement.

Il a beau ne pas aimer les préjugés à son endroit, mais d’amener un troisième groupe là-dedans ne serait pas mieux si ce groupe-là ne donne pas les suspensions qu’il veut. On peut comprendre qu’il soit fâché du manque de rigueur de suspension en suspension, mais de changer tout le système n’améliorerait pas forcément son sort.

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