Fraîchement retraité, Pekka Rinne a lancé des fleurs à Shea Weber

Un peu plus tôt ce matin, les Predators de Nashville ont annoncé que Pekka Rinne avait choisi de prendre sa retraite. Mine de rien, on parle d’un pan de mur qui tombe à Nashville. Il était un joueur très important pour la LNH, mais surtout pour la franchise de Nashville.

Il a expliqué sa décision via ce texte du site The Players’ Tribune.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le gardien était une pièce importante du casse-tête à Nashville, mais il n’était pas seul. Pendant des années, il a fait la paire avec Shea Weber.

Et ça, il ne l’a pas oublié.

Dans son texte, il a dédié plusieurs paragraphes à son ancien coéquipier. Tout au long de ceux-ci, on remarque une chose : il a un respect sans bornes pour celui qui est présentement le capitaine du Canadien.

Rinne note qu’il a connu Weber dans la LAH, alors que les deux étaient du côté de Milwaukee. Depuis ce temps, il a vu un gars qui s’est toujours amélioré et qui a permis à ses coéquipiers de toujours avoir confiance.

Il y a une phrase en particulier qui m’a marqué, et je pense qu’elle vous marquera vous aussi :

Quand les choses n’allaient pas bien, c’était toujours : bon, demain soir, nous aurons Shea Weber avec nous et eux, non. – Pekka Rinne

Vous doutiez encore un peu du respect qu’ont les joueurs de la LNH pour Weber? Je pense que cette phrase saura vous convaincre.

Rinne a également vanté le caractère de l’homme quand il était loin des patinoires. Weber et lui ont été partenaires à de multiples reprises pour mettre sur pied des fondations qui ont encore un impact à Nashville aujourd’hui. Il affirme que pour eux, celles-ci sont plus importantes que les bannières dans les hauteurs du Bridgestone Arena.

Le Finlandais note également que Weber a pris plusieurs jeunes défenseurs à Nashville sous son aile pour être leur mentor. Il cite notamment Roman Josi, l’actuel capitaine des Preds. Selon Rinne, Weber l’a grandement aidé dans son développement à la fois comme joueur et comme meneur d’hommes.

Je vous invite fortement à lire le papier publié par Rinne. On y découvre un homme posé et serein avec sa décision d’accrocher ses patins, en plus de le voir prendre le temps de couvrir ses anciens coéquipiers d’éloges.

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