Georges Laraque veut voir des vétérans dans les estrades

Le Canadien ne s’est pas présenté, contre les Flames, mercredi soir.

C’était le sujet du jour, et Stéphane Gonzalez a pris l’initiative de demander à Georges Laraque ce qui devait être fait afin de réveiller les troupes. Pour l’ancien du Canadien, la réponse est très claire et drastique.

Je vais te répondre comme joueur. Qu’est-ce que les coachs faisaient quand il n’y avait pas de sentiment d’urgence? Il faut asseoir des vétérans et rappeler des jeunes. C’est comme ça que mon rappel a été fait à Edmonton lors de mon premier rappel.

Ça shake un vestiaire. Mais ça peut avoir l’effet contraire et froisser des vétérans. Or, lorsqu’ils dorment, ça vaut peut-être la peine de les réveiller.

« À Montréal, il y a tellement de vétérans qui dorment et qui devraient être dans les estrades. »

On pourrait principalement penser à Shea Weber, qui ne connaît vraiment pas une bonne saison. Quel genre de message enverrait-on en envoyant le capitaine dans les estrades l’instant d’un match? Serait-il magiquement plus rapide lors de la rencontre suivante? Il faut se demander, pour certains, s’il s’agit d’un sentiment d’urgence manquant… ou d’une régression pure et dure.

De plus, Dominique Ducharme n’a peut-être pas le guts d’asseoir des vétérans alors qu’il en est à sa première vingtaine de matchs dans la LNH. Georges l’avoue, et mentionne que ce n’est pas idéal puisqu’il ne le fera pas.

Georges mentionne que sans y aller de mesures extrêmes, la simple arrivée de Cole Caufield à Montréal pourrait ajouter une dose d’énergie bien méritée à une équipe endormie.

« Tu peux lancer un message en rappelant des jeunes qui ont faim et qui vont se défoncer. »

J’ajouterai ceci. Quelques matchs avant son renvoi, Claude Julien avait envoyé Tomas Tatar dans les estrades. Aurait-il fait de même avec d’autres vétérans? Peut-être…

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