Les récents insuccès du Canadien ont mené plusieurs partisans à pointer Claude Julien du doigt depuis quelques jours. Plusieurs personnes croient que Julien dispute actuellement sa dernière saison à titre de head coach des Canadiens de Montréal.
L’idée de ce texte n’est pas de savoir s’il faut congédier Claude Julien ou non.
Mais que se passerait-il si en 2020, alors qu’il connaît de durs moments à plusieurs niveaux, le Canadien décidait d’embaucher un entraîneur anglophone qui ne parle pas français (mais qui promet de l’apprendre, par exemple)?
Plusieurs partisans crieraient certes au scandale… mais sincèrement, comment peut-on se priver de plusieurs excellents hommes de hockey simplement parce qu’ils ne parlent pas notre langue? Comment exclure des candidats intéressants et compétents parce qu’ils ne parlent pas la langue française (mais qu’ils parlent la langue de travail dans le vestiaire)?
Marc-Éric Bouchard, un journaliste francophone attitré à la couverture des Flames à Calgary (par Radio-Canada) a expliqué hier que les Flames rendaient disponible Geoff Ward à tous les journalistes et qu’ils gardaient Martin Gélinas, l’un de ses adjoints, pour lui.
C’est possible, les @NHLFlames le font avec Martin Gélinas pour moi et Geoff Ward pour les autres.
— Marc-Eric bouchard (@MEBBouchard) February 19, 2020
La présence de Gerard Gallant à Montréal hier (pour des raisons familiales et non professionnelles) a relancé l’éternel débat de la langue parlée par le coach du Canadien.
Je ne vois pas comment un duo Gallant – Ducharme par exemple ne pourrait pas fonctionner si on lui donne la chance de le faire… si on se montre patient et tolérant.
Gallant est un bien meilleur entraîneur que Randy Cunneyworth et Ducharme est assez compétent et important pour s’entretenir avec les journalistes francophones, non?
Même qu’au final, on recevrait deux fois plus d’informations en tant que journalistes/partisans.
Serions-nous prêts à nous rendre jusque là en tant que groupe de partisans? Ce n’est pas comme si ça fonctionnait depuis 20 ans avec un coach francophone…
Si l’entraîneur en place est réputé et qu’il fait gagner l’équipe, ça irait. Mais sinon…