Depuis quelques jours, l’espoir semble renaître de plus en plus dans le monde du sport. En marge du mot « déconfinement » qui semble devenir de plus en plus à la mode, il semblerait que l’idée de voir les activités des plusieurs sports reprendre à moyen terme soit moins folle qu’avant.
Certaines équipes ont même appliqué ce concept-là à fond puisque des pratiques dans trois semaines sont potentiellement prévues.
Ceci dit, ce n’est pas une raison pour commencer à se faire de trop grands espoirs. Pourquoi? Parce que, comme l’a souligné à juste titre Renaud Lavoie dans son papier du jour, il y a plusieurs obstacles sur le chemin du retour.
Si cette situation ne change pas, on risque de ne pas revoir de matchs de sitôt… https://t.co/cMVFFnhkDF
— TVA Sports (@TVASports) April 24, 2020
Depuis plusieurs jours, l’emphase est mise sur un retour dans quatre villes de la LNH. Cependant, tel que souligné par le journaliste de TVA Sports, les options de la LNH s’amenuisent.
This would not bode well for Edmonton's candidacy as an NHL centralized site … https://t.co/lsSFAqcCHz
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) April 24, 2020
Juste sur la glace, il y a à peu près toujours plus de 15 personnes si on tient compte des arbitres.
La ville de Calgary a aussi complexifié le processus de la LNH en interdisant, comme à Montréal, les événements publics jusqu’au retour à l’école (en théorie, du moins). Cela démontre clairement que les lieux ciblés peuvent devenir inadéquats très rapidement.
Voilà un coup de massue pour la #LCF. Après Montréal, Calgary prolonge son interdiction de te tenir des événements publics jusqu’au 31 août. https://t.co/tqkgzrRSga
— Mathieu Boulay (@MBoulayJDM) April 24, 2020
Mais même si la LNH arrivait à trouver des lieux, il y a un autre problème à considérer : les tests.
Évidemment, la LNH ne va pas lancer ses joueurs dans le vide en espérant que tout tombe à point. Il faudra que la tâche de tester les joueurs soit effectuée sur une base régulière, question d’assurer la sécurité de tout le monde.
La question à se demander, c’est de savoir si il y aura assez de ressources matérielles pour tester tout le monde… et, malheureusement, la réponse est non. Comme chaque personne devrait être testée à chaque semaine, il est clair que personne n’a les ressources pour simplement aller de l’avant avec la multitude de tests.
Donc, pour l’instant, il ne faut pas s’imaginer que la LNH pourra revenir en juillet. Est-ce qu’elle pourra être de retour cette année dans ces conditions-là? Si la réponse est non, le repêchage pourrait bel et bien avoir lieu au début du mois de juin, n’est-ce pas? Ou pas?
Oui, ça fait beaucoup de questions…