Dans le monde du sport, la fameuse guigne de la deuxième année est connue et documentée. Comme l’a expliqué Phillip Danault, un joueur est sur un nuage lors de sa première saison et revient sur terre par la suite. « Tu penses que ce sera peut-être un peu plus facile, mais c’est encore plus rapide, » a-t-il affirmé.
C’est la raison pour laquelle un joueur comme Jesperi Kotkaniemi ne connaît peut-être pas le début de saison espéré.
Malgré tout, le Finlandais ne se met pas de pression afin de réussir. « Je fais mon travail ici et je dirais que je m’amuse, que j’apprends tous les jours comme tout le monde apprend ici, » a-t-il affirmé.
Jesperi Kotkaniemi et la deuxième année https://t.co/aT8s9Sc4P2
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) October 29, 2019
Comme le souligne Claude Julien, même si le temps de jeu du jeune centre a diminué (une trentaine de secondes en moyenne de moins que la saison dernière), ce n’est pas une preuve de désaveu. Il sait que son jeune joueur a besoin de s’habituer à la LNH, même s’il a disputé 79 parties la saison dernière dans le circuit Bettman.
Son jeu n’est peut-être pas à la hauteur de ce que tout le monde attendait. Il ne faut pas oublier qu’il a 19 ans, peu importe qu’il ait passé une année dans la LNH déjà.
Je ne vois pas en lui un gars qui nous fait du tort. – Julien
En fin de saison 2018-2019, il était fatigué. Cela ne sera pas le cas cette saison puisqu’il connaît les rigueurs d’un calendrier et qu’il s’est entraîné en conséquence.
En fait, cette saison, il affiche sensiblement les mêmes chiffres qu’à ses 11 premiers matchs à Montréal – trois points cette saison, quatre la saison dernière. Les attentes sont simplement plus grandes et il doit apprendre à les gérer. Ses adversaires sont mieux préparés et il doit apprendre à les contrer.
Tout cela est bien normal pour un jeune de son âge et, lorsqu’il aura trouvé son rythme de croisière, le Canadien sera en voiture.