La couverture du Canadien dans les médias est en chute libre

Le Canadien connaît l’un de ses meilleurs débuts de saison de l’ère moderne, et les attentes n’ont jamais été aussi élevées au niveau du potentiel de l’équipe en 2021. On s’attendrait donc à ce que le poids médiatique de l’équipe soit plus grand que lors d’une année normale ou médiocre, qui ont été nombreuses dans les dernières années.

De passage au 91.9 Sports, Jean-François Dumas (Influence Communication) a expliqué que ce n’était pas du tout le cas. En fait, le Tricolore compte significativement moins d’impact en 2021.

En 2020, le CH a participé aux séries et pourtant, son impact était du tiers que lors d’une année normale. En même temps, il faut comprendre – la saison a été suspendue et l’importance du gouvernement a explosé avec les points de presse quotidiens, les mesures et la COVID-19. 

Sauf qu’en 2021, l’impact médiatique du Canadien correspond à 66% de ce qu’il est lors d’une année moyenne. Et ce, avec un début de saison de 7 victoires en 10 matchs… Si un tel début de saison avait été connu en 2018, son poids aurait été de loin supérieur à la moyenne.

(Crédit: Twitter)

On peut évaluer qu’il s’agit de pertes d’une valeur de plus de 57 millions de dollars, puisque Dumas indique que la valeur de la publicité gratuite à travers la couverture médiatique du Canadien valait 171 millions avant les séries éliminatoires. Divisez par trois (66%) et vous avez là un chiffre à mettre sur cette baisse de régime.

« Il y a une brume médiatique en raison de la pandémie, une pudeur envers le sport. »

Dumas indique que les médias sportifs, qualifiés de médias verticaux, font leur travail à un rythme normal. Mais les médias généralistes sont très, très loin de leur cadence habituelle, surtout pour une saison teintée d’autant de succès.

Pour les médias généralistes, il y a une certaine gêne à parler de sport lorsque des gens meurent, que les gens sont confinés et que la santé mentale de plusieurs se détériorent. À l’inverse, l’intérêt envers d’autres sports a augmenté. Curieux, non?

« C’est comme si la pandémie a contribué à diversifier l’intérêt envers d’autres sports. »

Nous verrons au cours des prochaines années à quel point le paysage a changé. Sortir de cette pandémie est la première étape.

PLUS DE NOUVELLES