La LNH songe sérieusement à créer une division canadienne pour la saison 2020-21

Voilà déjà près de six mois que l’occident a vu son existence être métamorphosée par le SRAS-COV2. En Chine, la virus a changé la vie de ses citoyens depuis neuf mois.

La LNH a cessé ses activités régulières durant un peu plus de quatre mois avant de revenir avec des séries sans spectateurs et avec les équipes de chaque conférence isolées dans une bulle (Toronto et Edmonton).

La Coupe Stanley devrait être remportée au début du mois d’octobre, alors que le repêchage et l’ouverture du matché des joueurs autonomes suivront eu après. La LNH espère toujours pouvoir tenir ses camps d’entraînement à la mi-novembre… et entamer sa prochaine saison régulière au début du mois de décembre.

Mais la frontière canado-américaine est encore fermée. Elle le sera au moins jusqu’au 21 septembre et sincèrement, je n’ai pas le feeling que ça changera le 22 au matin. Les décisions gouvernementales ont préséance sur les décisions d’une poignée de propriétaires et de joueurs de hockey.

Alors, on va faire quoi?

Elliotte Friedman a confié en soirée hier (dans son traditionnel 31 Thoughts) que selon ce qu’il entend, il ne croit pas qu’il y aura des bulles pour la prochaine campagne. Les joueurs refuseront de s’isoler à nouveau dans de telles situations (sur de plus longues périodes encore) et on peut les comprendre. Un moment donné, la vie normale (ou pseudo-normale) doit continuer. Les enfants doivent voir leur père et aller à l’école.

https://twitter.com/FriedgeHNIC/status/1300219828834369543

Les propriétaires tenteront fort de pouvoir disputer des matchs dans la ville de leur équipe respective et de pouvoir admettre des spectateurs (nombre limité?) dans l’aréna. Le début de la saison régulière pourrait donc être remis à plus tard si l’on sent que ce sera davantage possible en janvier ou en février (qu’en décembre). Les traitements et les vaccins dicteront donc une partie de la suite pour la LNH.

Là où ça devient intéressant, c’est lorsque Friedman avance qu’une division canadienne est bel et bien une possibilité avec la frontière toujours fermée et la nécessité de limiter le voyagement pour les équipes.

Les équipes seraient donc regroupées par petit groupe et n’affronteraient que les équipes de leur division sous forme de deux matchs en 24 heures dans chaque ville étrangère.

En raison de la fermeture de la frontière canado-américaine et de l’obligation de se placer en quarantaine pour 14 jours lorsqu’on rentre au Canada, les sept équipes canadiennes s’affronteraient donc de façon exclusive en 2020-21. Du moins, pour commencer la campagne…

Bien sûr, le voyagement ne serait pas nécessairement très diminué pour le CH qui devrait se rendre dans l’Ouest canadien plus régulièrement… mais au final, l’équipe pourrait quitter durant deux semaines et avoir disputé pas moins de huit matchs. Elle pourrait ensuite venir jouer à Toronto, Ottawa et Montréal durant un bon bout de temps.

On l’a vu avec la MLS, les ligues professionnelles devront être ouvertes d’esprit et s’adapter. Le calendrier 2020-21 de la LNH, tout comme celui du circuit Garber, pourrait changer en cours de saison pour bien s’ajuster à la pandémie.

La bonne nouvelle, c’est que Friedman ne croit pas que cette réalité régionale durera plus d’une saison. Il est confiant de voir la LNH revenir à sa réalité normale par la suite. La deuxième? Le CH n’aurait pas à s’expatrier à Buffalo ou en Floride pour disputer ses matchs locaux et ainsi, se retrouver loin de ses partisans durant toute la campagne.

Le CH qui risque de ne pas les Bruins ou les Flyers… disons que ça amplifierait les rivalités face à Toronto et Ottawa, mais que ça nous laisserait un petit goût amer dans la bouche.

À quoi ressembleraient les autres divisions? Disons que plusieurs hypothèses circulent sur les réseaux sociaux depuis hier soir.

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