Plus tôt aujourd’hui, Pierre LeBrun a ajouté un nouvel éclairage à l’information déjà véhiculée par Renaud Lavoie ce week-end.
Sources indicate the Return To Play Committee has talked throughout the weekend, NHL-NHLPA making progress on a 24-team format. Sources also stressing there's still work to be done, but clearly the weekend has produced some traction. More talks expected over next day or two.
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) May 17, 2020
L’Association des joueurs et la LNH ont progressé dans leurs pourparlers sur le retour aux activités. Comme Renaud Lavoie l’a avancé, le scénario d’un tournoi impliquant 24 équipes est celui qui devrait être privilégié si le tout va de l’avant.
On sait déjà qu’il y a des pressions pour limiter le nombre d’équipes à ce fameux tournoi. Certains craignent de voir une équipe comme le Canadien, 24e, remporter la Coupe Stanley, alors qu’il vient pourtant de connaître une saison décevante.
Le réputé chroniqueur amène deux arguments tranchants à ces personnes qui considèrent que ce tournoi est injuste pour les 16 équipes qui étaient en position de participer aux séries, au moment de l’arrêt de la LNH.
Slapshots. The outrage is laughable. Plus. https://t.co/MTztAWpzHV via @nypostsports
— Larry Brooks (@NYP_Brooksie) May 17, 2020
Tout d’abord, il est d’avis que la LNH ne se soucie déjà pas d’offrir des séries justes avec son système actuel. Il en a contre les duels, dès la 2e ronde, entre des équipes qui ont terminé en tête de la ligue.
Il pense, par exemple, à la série entre les Jets et les Predators, en 2018. Ou la série entre les Penguins et les Capitals, en 2017.
Donc, pour Brooks, là où on voyait de la parité avec le format des séries, il y voit déjà un manque d’intégrité. Il ne voit donc pas en quoi le fameux tournoi à 24 équipes est si différent.
Son autre point est très pertinent. Avec la formule discutée en ce moment, des équipes comme le Canadien, les Blackhawks et les Rangers auront leur chance pour mettre la main sur la Coupe Stanley.
On sait déjà que la LNH s’entête à miser sur un retour estival pour sauver la face avec des contrats de télévision locaux avec Fox.
Mais pour générer de l’intérêt à son tournoi potentiel, elle a besoin de la présence de gros marchés comme ceux de Chicago, New York et… Montréal.
C’est aussi une façon de plaire, au Québec, à un diffuseur comme TVA Sports qui n’a pas été gâté depuis quelques années, avec des séries sans le Tricolore dans le portrait. Mine de rien, c’est beaucoup de revenus perdus pour la chaîne télévisée.
Inclure des gros marchés dans le tournoi, c’est aussi une méthode qui va assurer de générer davantage d’intérêt pour un retour du hockey durant une saison où les gens n’ont pas nécessairement la tête à visionner un sport hivernal.
À mon avis, c’est une meilleure idée de procéder de cette façon que de faire le repêchage AVANT le tournoi pour faire un coup de publicité. Mais bon, on ne sait pas encore ce qui va advenir de ce scénario.
Revivre une ambiance de séries pour la première fois depuis 2017, ce serait tout un cadeau pour les partisans du Canadien.
Quant aux hommes de Claude Julien, les plus jeunes pourront prendre de l’expérience dans des matchs d’importance alors que les vétérans auront une (mince) chance de lutter pour mettre la main sur le Saint-Graal au hockey.