Je suis un grand fan de François Pérusse. Dans l’un de ses albums, il imite une publicité (ne vous inquiétez pas, je m’en vais quelque part avec ça) qui a roulé pendant quelques années. Son concept? Tout le monde (le voisin, l’inventeur du téléphone, le PDG de Google ou même le Bonhomme Michelin) assiste au spectacle de son fils… sauf son propre père, qui ne peut s’arrêter de jouer son argent.
Pour le plaisir :
Le même principe s’applique ici. Tout le monde a choisi de suspendre les activités de sa ligue… sauf la UFC qui, seule sur son île, a choisi de faire comme si la crise sanitaire n’était qu’un terme qui veut dire qu’il faut se laver les mains pour ne pas pogner la grippe.
Voilà qui est maintenant du passé puisque la UFC a maintenant choisi (ou s’est maintenant résignée) d’annuler son gala. Ce sont les plus hauts dirigeants de Disney et d’ESPN, des partenaires de la UFC, qui ont demandé à ce qu’une telle décision soit prise.
BREAKING: UFC 249 has been canceled. All UFC events postponed indefinitely, due to COVID-19. Dana White says he was ready to promote the event but things were taken out of his control. Much, much more on this to come.
— Brett Okamoto (@bokamotoESPN) April 9, 2020
Rappelons que le 14 mars dernier, il avait présenté un gala à huis clos. Il s’agissait du premier événement depuis la suspension des activités des autres sports majeurs.
Pour l’instant, le mot d’ordre, c’est que tous les événements de la UFC sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Je tentais de promouvoir l’événement, mais les choses sont sorties de mon contrôle. – Dana White
Le plan initial était de tenir un petit gala toutes les semaines sur l’île. Ainsi, White aurait été le seul président/commissaire à tenir des activités sportives en cette période où le sport est tout simplement mort.
Il est aussi important de noter que ce n’est pas parce que le projet est sur la glace qu’il est mort. White espère toujours être en mesure de tenir des galas sur une île.
Son insouciance aura finalement été arrêtée par plus haut que lui. Une chance parce que de voir du sport aussi tôt aux États-Unis (et dans des conditions pas forcément sécuritaires), il aurait été spécial (disons-le ainsi) de voir la UFC poursuivre ses activités.