Le passage d’Ilya Kovalchuk à Montréal l’a marqué à jamais

Dimanche soir, Marc Bergevin a pris la décision d’envoyer Ilya Kovalchuk du côté de Washington afin de lui faire plaisir. Le Russe, qui est un grand ami d’Alex Ovechkin, a toujours rêvé d’évoluer avec lui et de gagner la Coupe.

En joignant les rangs des Capitals, il réalise le premier rêve et se donne une chance d’atteindre le deuxième. Marc Bergevin le savait et c’est pourquoi, tel qu’il l’a lui-même dit, il a donné au #17 le choix de se joindre aux Capitals même si de meilleures offres avaient été déposées sur le bureau du grand manitou du CH.

Ça, comme vous le savez, c’est la goutte qui a fait déborer le vase de bonheur d’Ilya Kovalchuk. Ce dernier a adoré son séjour à Montréal depuis le premier moment où il a mis les pieds dans la métropole et il sera à jamais reconnaissant de l’opportunité.

C’est ce qu’il a affirmé en marge de son premier match dans son nouvel uniforme, le cinquième de sa carrière dans la LNH.

J’ai passé un bon moment à Montréal et je pense que ce fut l’une des meilleures décisions de ma carrière. – Kovalchuk

Présentement, son focus est sur les Capitals. Une fois parti de Montréal, il veut tout faire pour profiter de sa nouvelle occaasion afin de mettre la main sur la Coupe Stanley. Et comme Alex Ovechkin lui disait souvent : « Ce serait bien si tu pouvais faire partie des Capitals un jour! »

Voilà qui est donc accompli – ou qui le sera ce soir, face aux Jets.

Kovy sait très bien que son passage à Montréal, dans un marché de hockey (le plus important de tous les marchés de sa carrière) comme celui-là, l’a transformé. Sans le Canadien, il n’aurait pas brillé en janvier et n’aurait pas joint les Capitals en février. Il doit sa saison à Marc Bergevin et il le sait.

Et même si ce n’est pas tout le monde qui comprend l’engouement, Kovy sait que le CH aura marqué sa carrière.

Si le grand #17 devait soulever la Coupe en juin, il est clair que cela donnerait plus de chances à Bergevin de le signer en juillet. Après tout, avec cet objectif-là atteint, il pourrait se concentrer à être de retour dans le marché qui l’a remis sur les rails.

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