Lorsque le marché des joueurs autonomes s’ouvre, plusieurs se demandent quelles folies les DG feront pour attirer à tout prix les plus gros noms disponibles.
Dans le passé, des contrats avec des durées très longues ont été consentis à des joueurs et, tôt ou tard, les équipes regrettent leur coup.
Il suffit de regarder les grosses prises de l’été 2016 pour appuyer cette affirmation.
Three years in, how would you grade these contracts? #NHLTonight pic.twitter.com/nYxPO7tQqN
— NHL Network (@NHLNetwork) July 13, 2019
Demandez aux DG de ces équipes s’ils donneraient une entente similaire à ces joueurs, aujourd’hui, et je suis convaincu que la réponse sera négative.
Si on regarde de plus près, la cuvée 2019 des joueurs autonomes sans compensation, on peut voir un signe que les équipes ont enfin appris la leçon et qu’elles sont plus prudentes.
Comme le soulève Luke Fox dans ses Quicks Shifts, les pactes à long terme qui ont été signés par des joueurs autonomes sans compensation se comptent sur les doigts d’une main.
Tyson Barrie wants big 💰but his reported asking price isn’t that outlandish.@lukefoxjukebox explains in his latest Quick Shifts.https://t.co/LHtf93S4jR
— Sportsnet (@Sportsnet) 13 juillet 2019
Matt Duchene, Artemi Panarin, Anders Lee et Sergei Bobrovsky ont tous décroché des ententes à longue durée. Vient ensuite Tyler Myers, avec un terme de cinq ans.
Fox a dénombré pas moins de 150 contrats de courte durée (un an ou deux) qui ont été paraphés dans les dernières semaines.
Est-ce que celui signé par Wayne Simmonds est un signe que ces ententes vont devenir la norme?
On le souhaite, mais pas nécessairement.
Rappelez-vous qu’une nouvelle convention collective doit être négociée à nouveau au cours des prochains mois. Autant les joueurs que les DG espèrent que, lorsque les paramètres de celle-ci seront conclus, que le plafond salarial haussera de façon substantielle.
Les joueurs ont donc intérêt à accepter des ententes à court terme pour empocher le gros lot par la suite.
Et les DG, eux, attendent patiemment le moment où ils pourront dépenser sans compter. À moins, bien sûr, que ceux-ci aient compris l’absurdité des nombreuses erreurs commises lorsque les joueurs deviennent libres comme l’air.
Dans le fond, le vrai problème… C’est que plusieurs ont des contrats en fonction de ce qu’ils ont accompli dans le passé, et non pour ce qu’ils peuvent apporter comme contribution réelle dans le futur.