Les Oilers n’ont pas avantage à échanger Puljujarvi

En 2017-2018, Jesse Puljujarvi a réussi à inscrire 12 buts en 65 matchs, avec les Oilers d’Edmonton. Par contre, lors de la saison suivante, l’attaquant finlandais a dû vivre un setback important, lui qui n’a cumulé que 9 points, dont 4 buts, en 46 rencontres. Évidemment, l’ancien quatrième choix au total a toujours été critiqué pour un QI hockey inférieur à la moyenne, mais il faut considérer que les Oilers n’ont pas eu une saison particulièrement positive.

Comme rapporté par mon collègue Wilson Salaun hier soir, Puljujarvi a décidé de rester en Europe jusqu’à ce que les Oilers décident de l’échanger, sans quoi il ne reviendra pas en Amérique du Nord. Ce dossier a été critiqué, avec raison, puisque les Oilers viennent d’embaucher un nouvel entraîneur ainsi qu’un nouveau DG : l’équipe ne sera pas du tout pareille et le Finlandais veut tout de même quitter. Quelle est la raison logique derrière ce raisonnement, sincèrement?

Mais ça, vous le savez. La réflexion que je veux apporter à ce dossier est la suivante.

Est-ce que les équipes de la LNH devraient ignorer Jesse Puljujarvi et le laisser quitter la LNH de façon temporaire?

Cette décision ne montre aucune combativité de la part de l’attaquant, qui préfère rester dans son pays au lieu de persévérer et de s’améliorer. Comme on dirait en anglais, «Flight over Fight». Avec une telle affirmation, l’impression qui est laissée est qu’il croit qu’il n’est pas le problème, dans tout ça. En 139 matchs, il n’a inscrit que 37 points. Peut-être qu’il fait partie du problème, non? Même dans la AHL, il n’a jamais été en mesure de dominer. Le vent a changé et ce n’est plus l’état-major qui semble être dans le tort.

Deuxièmement, les Oilers n’ont probablement aucune intention de l’échanger. Sa valeur n’a jamais été aussi basse et Ken Holland n’aurait aucun avantage à se débarrasser de ses droits, considérant qu’il ne recevra pas une pièce de qualité en retour. Tout le monde est perdant, dans ce dossier, et c’est Puljujarvi qui a créé ce bordel.

C’est dommage, puisqu’il pourrait tout de même avoir un impact sur son équipe, l’an prochain.

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