Les Oilers seraient en défaut de paiement envers la LNH

La situation pandémique a eu des conséquences sur toute la planète, affectant au passage la santé des gens et également celle de bien des entreprises. Plusieurs business ont dû mettre à pied des employés, fermer temporairement leurs portes ou même déclarer faillite. 

La COVID-19 a même eu des conséquences pour beaucoup d’équipes sportives professionnelles. Comme vous le rapportait mon collègue Renaud Bourbonnais, c’est le cas des Oilers d’Edmonton, qui sont poursuivis pour 27 000$ par un hôtel de Dallas. Rappelons que l’équipe était de passage en mars dernier et n’a pas payé sa facture depuis. Les Oilers négocieraient pour une entente de remboursement avec l’hôtel.

L’administration de l’équipe d’Edmonton a beau mettre la faute sur la pandémie et sur ses conséquences économiques, on se souvient que l’équipe avait déjà fait défaut de paiement pour une autre facture identique qui datait du mois de décembre dernier, soit avant l’épopée du COVID-19.

Ça, c’est inquiétant.

Pourquoi je vous reviens sur cette histoire? C’est qu’avant-hier, le journaliste Réjean Tremblay en a rajouté une couche sur cette histoire. De passage à l’émission de Jeff Fillion mardi dernier, le Parrain mentionne avoir reçu des informations à l’effet que le propriétaire du club, Daryl Katz, aurait de plus graves problèmes financiers.

Katz serait en défaut sur les paiements qu’il doit à la LNH. Tremblay n’a pas voulu donner de chiffres, mais selon sa source, il s’agirait de grandes sommes d’argent. Ça, ce serait un problème, big time!

Il ne faut pas s’étonner de ce genre d’informations. Après tout, si les Oilers ont de la difficulté à régler deux factures d’une somme totale de 55 000$, tout en payant un payroll de plus de 81 millions US $ pour les athlètes de son équipe, c’est qu’il y a un problème de liquidités quelque part.

Si un marché canadien fort comme celui d’Edmonton connaît des difficultés financières, je n’ose pas imaginer la situation des équipes qui connaissaient déjà des difficultés comme les Panthers de la Floride.

Misère…

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