L’organisation des Jets de Winnipeg a droppé une bombe hier en indiquant que Dustin Byfuglien quittait l’équipe pour un temps déterminé. On a évoqué des raisons personnelles et on indique même une possible retraite pour le gentil géant de 6 pieds 5 et 300 livres (son poids réel). Le journaliste Ken Wiebe, qui se retrouve sur le beat des Jets, a livré certains (possibles) détails au sujet de ce départ soudain et hâtif.
Lorsque Big Buff s’est présenté au camp d’entraînement, il n’affichait pas le même engouement que par le passé. Son non verbal était très indicateur. Selon Wiebe, Buff n’affichait aucune motivation pendant les matchs simulés et les entraînements. Il semblait même frustré de se retrouver sur la patinoire. La motivation manquait clairement puisqu’il s’est pointé dans le bureau de la direction afin d’indiquer son souhait de se retirer afin de réfléchir.
#NHLJets D Dustin Byfuglien contemplating his future – a la Justin Williams – has been a working theory of mine but I haven’t been able to prove it. What I know is that he didn’t look like his happy-go-lucky self at the one informal skate I was watching last week before camp…
— Ken Wiebe (@WiebesWorld) September 18, 2019
Pourtant, Byfuglien est reconnu pour être un boute-en-train et de l’apercevoir ainsi était très anormal. Wiebe suggère que les blessures qu’il a subies l’an dernier y sont pour quelque chose. Le défenseur gros format a composé avec des blessures à chacune des chevilles en plus d’une commotion cérébrale, qui semble réellement l’avoir ébranlé. Son attitude s’est mise à dégringoler à partir de là… N’oubliez pas une chose : vivre une «bonne» commotion, ça peut rendre un individu dépressif.
Lorsqu’un être humain devient aussi désintéressé par ses passions, dans ce cas-ci, le hockey, ça indique que quelque chose ne tourne pas rond. Byfuglien ne doit pas se renfermer chez lui et éviter tout contact. Il a besoin de support mental afin de traverser ce chapitre ardu de sa vie. Un joueur de hockey n’est pas un robot qui empoche ses millions et qui vit sans aucune émotion. Non. C’est un être humain comme toi, toi, toi et moi. Souhaitons-lui le meilleur pour la suite des choses.