L’option de placer Paul Byron au ballottage la semaine prochaine existe bel et bien

Nous sommes le 4 janvier 2021. 2020 est derrière et nous et nous nous sommes tous (virtuellement) souhaité bonne année 2021.

Aujourd’hui, vous avez le droit d’aller acheter de l’alcool fort à la SAQ, du pot et ses produits dérivés à la SQDC, des billets de loterie chez un détaillant autorisé par Loto-Québec, des cigarettes, de la malbouffe… mais pas de bottes, de livres ou de mitaines pour vos enfants.

Vous avez le droit d’aller patiner, mais pas d’aller faire aiguiser vos patins avant.

Nos enfants d’âge primaire ont le droit de passer 12 heures devant leur tablette – même si c’est très nocif pour leurs yeux en développement -, mais juste pour s’amuser. Pas pour se faire enseigner de la nouvelle matière. Il s’avère qu’on n’a pas assez d’ordinateurs et de tablettes publiques à leur prêter… on va donc payer nos professeurs au primaire pour ne pas enseigner.

Vous avez le droit d’aller partager un bon bol de nachos à Playa del Carmen avec votre mère… et même d’être payé 1 000 $ pour rester chez vous durant deux semaines à votre retour. Mais vous n’avez pas le droit d’aller souper chez celle-ci si vous restez au Québec.

Aujourd’hui, on parle de prolonger le confinement et la fermeture des écoles/commerces non-essentiels (encore), tout en salivant devant l’ouverture du camp d’entraînement du Canadien. Ce n’est pas moi qui va s’en plaindre, vous me comprendrez… mais avouez qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec tout ça. Reste que les riches professionnels peuvent jouer au hockey, mais pas les enfants normaux, pour la TRÈS grande majorité en santé et pas à risque.

Vive le Québec libre ivre!

Petite pensée pour mon chum Marco qui travaille dans une usine où l’on construit des réfrigérateurs… qui ne peuvent toutefois pas être vendus car ils ne sont pas considérés comme étant essentiels. Marco s’est fait prendre à vendre du pot il y a une dizaine d’années et il a un dossier criminel…


Aujourd’hui chez le Canadien
Le Canadien tiendra ses deux premières séances d’entraînement formelles aujourd’hui à Brossard. Pourquoi deux? Parce que le groupe de 42 joueurs sera divisé en deux : Groupe A et Groupe B.

On ne sait pas encore qui est dans quel groupe, mais il y a fort à parier que Jake Allen et Carey Price seront séparés.

Les deux séances se tiendront à 11h00 et 12h30. Il sera intéressant d’y noter les trios et les paires défensives. La présence de Joe Thornton à l’aile gauche du premier trio a beaucoup fait jaser hier à Toronto. Aura-t-on une surprise du genre aujourd’hui à Montréal?

Rappelons que Corey Perry et Tomas Tatar ne se joindront au groupe que demain. Ils ne sont pas arrivés à Montréal en même temps que les autres. Ça s’explique pour Corey Perry, qui a signé un contrat il y a une semaine à peine… mais moins dans le cas de Tatar.

Deux matchs intra équipe seront disputés les 7 et 10 janvier prochain. En matinée le 7 et en soirée le 10.

L’équipe n’aura congé que le 8 janvier selon l’horaire officiel.

Peu de coupures seront faites avant le 10 janvier, date du deuxième match intra équipe. La formation finale s’envolera vers Toronto le 12, afin d’y affronter les Maple Leafs le lendemain (et d’y prendre la directement d’Edmonton et Vancouver par la suite).

Non, il n’y aura pas eu de tournoi de golf cette année. La température, le court délai et les mesures sanitaires auront eu raison de cet événement culte pour les médias montréalais. Je dois avouer que je ne m’en plaindra pas. J’ai toujours trouvé cette journée-là remplie de vide et interminable…

Avec un plafond salarial fixe et de récents ajouts importants dans la formation (contrats/transactions), Marc Bergevin devra jongler quasi quotidiennement avec sa masse salariale. La présence d’un taxi squad l’en aidera, lui permettant de ne garder que 20 ou 21 joueurs officiellement avec l’équipe, contrairement à 22 ou 23 en temps normal.

En fait, le jongleur, ce ne sera pas Bergevin. Ce sera John Sedgwick, VP aux opérations hockey et aux affaires juridiques. Et maudit qu’il jonglera!

Il faut toutefois comprendre qu’un joueur devra passer par le ballottage avant d’être assigné à ce squad (puisqu’il sera payé selon son salaire AHL). Une équipe qui réclamerait un joueur devrait cependant le garder dans sa formation officielle. En début de saison, ce sera plus facile de faire passer un joueur par le ballottage mais en cours de campagne, avec les blessures et la COVID-19, des équipes pourraient être tentées de réclamer des joueurs.


Guillaume Lefrançois (La Presse) croit que Marc Bergevin pourrait être tenté d’envoyer Paul Byron au ballottage, plutôt que Corey Perry ou Michael Frolik. Pourquoi? Parce que Byron possède un cap hit de 3,4 millions $ (pour trois saisons encore), ce qui le rend moins attrayant aux yeux des autres équipes.

Une fois dans le squad – si ignoré au ballottage -, Byron ne compterait plus que pour 2,325 millions $. Et ses chances d’être ignorées seraient plus grandes en janvier qu’en mars…

Le problème, c’est qu’un Paul Byron en santé, c’est encore utile au Canadien. Sa vitesse, son énergie et sa fougue sont contagieuses. Mais il commence à se faire vieux et à accumuler les blessures, le ti-Paul

Est-ce que Byron verra son nom être soumis au ballottage la semaine prochaine? Si j’étais lui, je m’arrangerais pour connaître tout un camp (même s’il est court).

Jean-François Chaumont (Journal de Montréal) a aussi évoqué la possibilité de voir Joel Armia être soumis aux waivers. Je serais personnellement très surpris de voir le CH mettre une croix de cette façon sur Armia…

Mais quand on regarde ça sur papier, j’avoue qu’il est difficile de trouver la bonne chaise pour Armia, derrière Toffoli, Gallagher, Anderson et peut-être même Perry.

Marc Bergevin a confié durant son point de presse d’hier qu’il allait évaluer toutes les options possibles avant de décider qui il placera au ballottage. Les prochains jours seront très intéressants à Montréal.

Rappelons que Paul Byron s’est justement amené à Montréal via le ballottage.

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