Marc Bergevin veut que Kovalchuk soit le «grand frère» de Romanov

Il était déjà sous-entendu que le Canadien allait déposer une offre au clan Ilya Kovalchuk, cet été. Le vétéran russe a impressionné tout le monde lors de son passage à Montréal, que ce soit sur la patinoire ou dans le vestiaire.

On voulait l’accommoder en l’envoyant jouer avec une équipe aspirante, tout en faisant l’acquisition d’un choix au repêchage. Mais ça ne change pas le fait que pendant un bref moment, Kovy était le roi de Montréal, qu’il a adoré la ville et qu’il est un bon atout marketing.

C’est pourquoi Marc Bergevin a laissé entendre de façon implicite (dans son entrevue avec Mathias Brunet) qu’il allait offrir un contrat au #17, le 1er juillet.

Bien que son talent brut incroyable soit une raison valable de vouloir le rapatrier, il y a une autre facette très importante à ce plan : obtenir un grand frère pour Alexander Romanov.

«Il va être bon pour Romanov. C’est la culture russe. On ne regarde pas juste ce que Kovy va faire sur la patinoire. C’est un bon pro et il amène beaucoup d’autres choses aussi.»

Pour ce qui est du montant et du terme, ça dépendra probablement du marché. On n’offrira pas trop non plus.

En ce qui a trait à Sasha, il est nommé par Bergevin comme étant la sélection qui le rend le plus fier depuis le début de son règne en tant que DG du Canadien.

Il a expliqué qu’il aurait pu le perdre, s’il n’avait pas agi vite pour le prendre.

 «À l’interne, on nous disait d’attendre encore, mais avec Trevor [Timmins], on a décidé de le prendre rapidement. J’ai parlé à deux directeurs généraux après le repêchage, et ils m’ont dit qu’il n’aurait plus été libre au 56e rang avec notre troisième choix de deuxième tour…»

Il a prudemment mentionné qu’il commencerait probablement la saison sur la troisième paire, en expliquant toutefois très bien ce qu’on entrevoyait pour lui dans le futur. À un très jeune âge, on veut qu’il affronte les meilleurs trios adverses.

«Ce sera un jeune défenseur qui, à 23, 24 ans, nous donnera 24, 25 minutes contre les meilleurs trios adverses. Le genre de défenseur qu’on envoie sur la glace pour protéger une avance, jouer en infériorité numérique, peut-être jouer les 30 dernières secondes de la supériorité numérique quand tu sais que l’autre équipe revient avec son gros trio. Mais il faut lui donner du temps. Un défenseur comme ça, je le considère aussi important qu’un défenseur capable d’obtenir 60 points, mais à risque. »

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