Lors du printemps 2019, les Flames, forts d’une saison de rêve où ils ont récolté 107 points, sont arrivés en séries avec un réservoir de confiance plein à ras bord.
Cinq petits matchs plus tard, la concession albertaine a dû plier bagages, ayant tombé sous les coups de Nathan MacKinnon et de l’Avalanche du Colorado.
Depuis la présence en finale de la Coupe Stanley, en 2004, Calgary a su faire son chemin en 2e ronde à une seule reprise, en 2014-2015, alors que Bob Hartley était derrière le banc.
Foi de Matthew Tkachuk, il est grand temps que les fans des Flames aient du hockey significatif à se mettre sous la dent pendant une longue période.
L'attaquant des @NHLFlames ne veut pas revivre le scénario de l'an dernierhttps://t.co/DQPtEc41lW
— LNH (@LNH_FR) July 25, 2020
L’ailier de puissance, qui complète sa 4e saison dans la LNH, a bien l’intention de faire mentir ceux qui ne voient pas son équipe aller loin durant le tournoi.
« J’en ai marre de perdre. J’en ai marre de perdre en première ronde. Je sais que plusieurs des gars en ont marre également, ils veulent se reprendre pour l’année dernière. Il est temps pour nous de prouver que nous sommes une équipe de premier plan. » – Matthew Tkachuk
Sur papier, les Flames peuvent, en effet, aspirer à un long parcours lors du tournoi. Les Jets, qu’ils vont affronter lors de la ronde éliminatoire, ne seront pas une proie facile, mais Calgary a les outils pour battre la formation du Manitoba.
Même en l’absence de Travis Hamonic pour patrouiller en défensive.
C’est devant le filet que ça va se décider. Le duo formé de David Rittich et Cam Talbot devra être meilleur que le finaliste au trophée Vezina, Connor Hellebuyck.
Mais comme l’a si bien dit Phillip Danault, plus tôt cette semaine, ce tournoi va beaucoup se jouer entre les deux oreilles des joueurs des 24 équipes en lice.
Si toute l’équipe des Flames arrive avec le couteau entre les dents, tout comme Matthew Tkachuk, qui sait ce qu’elle peut accomplir?