Matthew Tkachuk pourrait être le dernier RFA à signer

Matthew Tkachuk n’est pas un jeune joueur comme les autres. Contrairement aux autres jeunes hommes qui sont présentement à la recherche d’un contrat avec leurs équipes respectives, Tkachuk refuse de comparer sa valeur à ceux-ci et selon Mike Johnson (TSN), il pourrait être l’un des derniers agents libres avec restriction à signer un contrat pour plusieurs raisons précises. 

1 – La situation salariale des Flames

Les Flames possèdent seulement 7.765 millions de dollars afin de manoeuvrer, d’ici la prochaine saison. Ils doivent aussi offrir un contrat à l’attaquant Andrew Mangiapane, qui a inscrit 13 points en 44 matchs la saison dernière. Les demandes salariales de Tkachuk sont inconnues, mais les Flames devront certainement faire attention avec leur gestion de la masse salariale.

2 – Un style de jeu différent

Matthew Tkachuk ne s’identifie pas à Mitch Marner, Brayden Point et William Nylander (2018) dans leur façon de jouer. Il n’est pas la jeune vedette typique, puisque son énergie, sa robustesse et son acharnement font tout autant partie de ce qu’il offre à une équipe. Et ça, ça ne paraît pas sur la feuille des statistiques. Il est très difficile de trouver un joueur comme lui, surtout en 2019, et son impact vaut beaucoup chez les Flames. Il est en quelque sorte le coeur de la formation.

3 – Une production loin du noyau

Sean Monahan et Johnny Gaudreau se sont poussés mutuellement pour connaître des saisons ahurissantes en compagnie d’Elias Lindholm, en 2018-2019. Ce premier trio a été performant et chacun de ces joueurs a amassé plus de 75 points.

Loin de ce trio, Matthew Tkachuk a lui aussi produit en récoltant 34 buts et 43 passes (77 points) en 80 rencontres. Il n’était pas entouré comme ses coéquipiers l’étaient…

BONUS – Une difficulté de négociation similaire à celle de son père?

Le père de Matthew, Keith, était lui aussi un dur à cuire. Autant sur la patinoire qu’à l’extérieur. Il a été toujours été reconnu comme étant un négociateur difficile et a même signé une offre hostile des Blackhawks de Chicago en 1995. C’est Gord Miller qui a rappelé ce fait.

Est-il un bon candidat pour une offre hostile? Peut-être. Mais pas pour le Canadien, qui a déjà une tonne d’ailiers gauches.

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