Nick Suzuki réfléchit trop, ce qui pourrait expliquer sa léthargie

Dans les deux derniers matchs du Canadien face aux Canucks de Vancouver, on a pu voir autant le meilleur et le pire de Nick Suzuki.

En effet, si l’on regarde les bons côtés, on pense aux deux magnifiques buts que le jeune de 21 ans a marqués en autant de matchs. Le premier de ces buts mettait fin à une longue disette de neuf matchs sans but. Toutefois, si l’on regarde les mauvais côtés, on pense aux deux erreurs défensives qui ont toutes deux coûté un but à l’équipe.

Il est donc clair que Suzuki est en voie de sortir de sa léthargie, mais il manque un petit quelque chose pour qu’il y parvienne.

Dans un de ses plus récents textes sur The Athletic, Marc-Antoine Godin évoque le fait que Nick Suzuki pense trop. À première vue, on peut croire que cela ne devrait pas nuire au jeune ontarien, mais dans les faits, son QI hockey lui nuit à certains moments.

Godin explique tout d’abord dans son article que la principale qualité de Suzuki, son sens du hockey, doit prendre un peu moins de place dans sa façon de jouer.

Dominique Ducharme a lui-même évoqué ce point en conférence de presse suite à la défaite du CH il y a deux jours.

Des fois, la ligne est mince entre vouloir être trop intelligent, vouloir être plus intelligent que la game, et perdre son côté compétitif. Il faut qu’il reste actif, il faut qu’il reste compétitif, et son intelligence va sortir toute seule. C’est quelque chose avec lequel il va grandir et il va trouver le bon équilibre là-dedans.

– Dominique Ducharme

L’entraîneur-chef du Canadien explique donc que le fait que Nick Suzuki a un sens du hockey hors du commun le rend parfois moins compétitif. À force de vouloir toujours effectuer la feinte parfaite ou le jeu parfait, il se nuit.

De plus, même Suzuki avait semblé remarquer qu’il réfléchissait trop. En effet, il avait stipulé quelques jours après le congédiement de Claude Julien que les joueurs étaient trop dans leur tête. On peut donc penser qu’il parlait surtout de lui-même.

Godin explique également que ces montagnes russes que Suzuki nous fait vivre en ce moment sont tout à fait normales. Il rajoute même que ces périodes creuses sont un passage obligé pour tous les joueurs de la LNH. Que ce soit Sidney Crosby, Connor McDavid ou Nick Suzuki, tous vivent à un certain point des moments difficiles.

Reste maintenant à voir si le jeune centre retrouvera complètement ses repères lors d’une semaine qui s’annonce cruciale pour le CH.

Le prochain rendez-vous de la Sainte-Flanelle sera  de nouveau au Centre Bell face aux Oilers d’Edmonton à compter de 19h.

PLUS DE NOUVELLES