Depuis trois ans, Jacques Martin continue sa carrière faste de plus de 35 ans derrière un banc en tant qu’entraineur-adjoint à Mike Sullivan, avec les Penguins de Pittsburgh. Une façon pour le vétéran originaire d’Ottawa pour demeurer dans la game, en attendant qu’une autre chance pour diriger de nouveau se présente à lui.
Mine de rien, la dernière fois qu’il a été entraineur-chef dans la LNH, c’est avec le Canadien, lors de la saison 2011-2012.
Une opportunité semble se dessiner devant lui alors que son nom circule depuis quelques semaines pour retourner à Ottawa et, désormais, avec les Sabres de Buffalo, où il serait parmi les derniers prétendants toujours dans la course.
Keep hearing Jacques Martin and Dave Tippett as front runners in Buffalo.
— John Shannon (@JShannonhl) May 10, 2019
Mine de rien, si on se fie à Elliotte Friedman, Ken Holland et les Oilers pourraient faciliter le choix des Sabres si Dave Tippett est réellement le choix pour diriger Connor McDavid et Leon Draisaitl en Alberta.
https://twitter.com/FriedgeHNIC/status/1124902910502924294
Il y a quelques mois seulement, Tippett a pourtant affirmé à The Athletic qu’il ne voulait plus retourner derrière un banc. Il aura donc vite changé d’avis.
Donc, si le tout se confirme, Jacques Martin préfère donc diriger Jack Eichel, Casey Mittelstadt et Rasmus Dahlin que Thomas Chabot, Brady Tkachuk et Bobby Ryan? On pourrait le comprendre, car avoir un Jack Eichel sous la main, c’est un excellent point de départ pour guider ses troupes vers les séries, même si ça ne garantit rien.
Certains vont dire, à tort ou à raison, que la valse du recyclage des hommes de hockey se poursuivra dans la LNH si Jacques Martin (et Dave Tippett) trouve du boulot.
Il est vrai que ça peut faire grincer des dents les plus cyniques d’entre nous, mais on ne peut nier le CV étoffé de Jacques Martin, lui qui peut souder une équipe, peu importe ce qu’il a sous la main. Rappelez-vous, à sa première saison avec le Tricolore, il a perdu en finale de conférence avec un groupe qui était loin d’être le plus talentueux.
Outre les Oilers, les Sabres et les Sénateurs, il y a aussi les Ducks qui cherchent toujours leur entraîneur-chef.