Aux yeux de Phillip Danault, le nerf de la guerre sera évident : il faudra, plus que jamais, être sharp mentalement. Pour aller s’enfermer dans une bulle à Toronto ou à Edmonton lors des beaux mois d’été, il faut vraiment être fait fort.
Et c’est vrai. Si on sait qu’un joueur dans un bon état d’esprit a plus de chances de bien réussir, c’est encore plus vrai alors qu’il sera isolé de sa famille afin de se concentrer à 100 % sur le hockey.
Les gars ne pourront pas vraiment décrocher et cela testera le caractère des clubs.
Et pour Phillip Danault, ce sera important de gagner la guerre psychologique face aux Penguins pour avoir une chance de les battre. C’est toujours vrai, mais ce l’est encore plus.
C’est beaucoup mental. L’équipe qui va gagner la Coupe, ce sera du gros mental. On n’est pas habitués de pousser autant en milieu d’été, les grosses batailles, du un contre un à pleine vitesse. Pour tous les joueurs, la plus grosse partie sera le mental.
Cette Coupe-là, ce sera juste du mental. De réussir à s’occuper 24 heures sur 24, chaque jour, ce sera un bon test, c’est du nouveau. – Phillip Danault
C’est ce que rapporte Guillaume Lefrançois dans La Presse, qui a souligné à juste titre les ressemblances avec le speech de Bob (Les Boys) sur la dureté du mental.
https://twitter.com/glefrancoisLP/status/1287016758113640450
Rappelons justement que les Penguins affronteront un Carey Price qui semble au sommet de sa forme mentale. Cela ne devrait pas nuire.
Et une fois dans la bulle, ils pourront tout simplement se tenir ensemble. Ils auront le temps de redevenir des grands chums inséparables – à l’instar des autres équipes – et de profiter de la très cool bulle mise à leur disposition pour se donner un avantage sur les autres.