Phillip Danault ne veut pas signer à rabais avec le Canadien

Aujourd’hui, Phillip Danault a mis la main sur le trophée Jean-Béliveau, qui lui a été remis en marge de son implication sociale.

Il a donc rencontré les journalistes afin d’en discuter. Vous pouvez voir juste ici ce que ça donne.

Évidemment, outre parler de son prix (prix pour lequel toute sa classe est ressortie dans son entretien), il a aussi parlé de sa situation contractuelle.

D’entrée de jeu, il est important de noter que Danault, via son agent, n’a pas repris les négociations avec le Canadien. On le savait déjà, mais il l’a confirmé… et il a aussi confirmé que cela ne l’empêche pas de dormir la nuit et que cela ne va pas l’empêcher de se pointer au camp des siens.

Pour lui, c’est simplement une question de contrôler ce qu’il peut contrôler. Oui, il a déjà affirmé vouloir négocier avant le camp d’entraînement, mais cela ne se passe visiblement pas ainsi présentement.

Il a déjà « trop pensé » à ses contrats trop tôt par le passé et cela ne lui arrivera plus, dit-il.

Et cela veut aussi dire qu’il sait ce qu’il veut et ce qu’il vaut.

Il a des attentes et il veut les rencontrer.

Dans sa conférence de presse, il a même affirmé qu’il avait déjà fait un sacrifice lors de son dernier contrat et qu’il ne se sentait pas visé quand le DG Marc Bergevin a affirmé que « certains allaient devoir en prendre une pour l’équipe » au niveau financier.

Et il a rappelé qu’il a déjà fait un sacrifice à son dernier contrat.

Résultat? À sa première opportunité à titre d’agent libre sans restriction (en temps de COVID-19 en plus), il n’a pas vraiment l’intention de prendre un « home discount » pour aider le club.

Est-ce que cela veut dire qu’il veut quitter le Canadien? Non. Son but est de rester en ville et il l’a confirmé.

Dans les faits, c’est son utilisation qui pourrait prendre la décision de rester ou non à sa place.

S’il sent qu’il ne progresse pas offensivement, il voudra que les choses changent. Ça ne lui dérange pas de ne pas être le premier centre, mais il ne se fout pas de n’avoir aucune responsabilité offensive. Elle est là, la nuance.

Le dossier est donc complexe et il ne se règlera pas demain matin.

Reste à voir si des négociations auront lieu dans les prochaines semaines, soit avant le début (éventuel) du camp d’entraînement du CH.

PLUS DE NOUVELLES