On ignore vraiment quel pourcentage de la population a réellement été touché par la COVID-19 depuis le début de la pandémie. Certaines études suggèrent que dans les villes chaudes, près de la moitié des gens ont contracté le virus. Une très petite partie d’eux serait décédée alors que la grande majorité des malades seraient guéris et auraient jusqu’ici développé des anticorps à la maladie.
Par contre, on a appris hier que seulement 0,7 % des employés de la MLB (États-Unis) avaient combattu le virus, de quoi nous faire savoir que le concept de l’immunité collective est loin d’être atteint en Amérique du Nord (si l’immunité perdure dans le temps, bien évidemment).
En Suisse, les joueurs des équipes de hockey sur glace peuvent se retrouver ensemble depuis hier. Des arénas ont été transformés en gymnase et les hockeyeurs du HC Bienne ont pu reprendre l’entraînement physique ensemble (à une certaine distance les uns des autres). Il y avait des bouteilles de désinfectant partout, semble-t-il.
Selon les médias suisses, au moins 11 joueurs de l’équipe – soit près de 50 % de l’effectif – auraient été infectés au SRAS-COV2.
La moitié de l'effectif biennois touché par le coronavirus https://t.co/TcnRxE2fd5 pic.twitter.com/T2uBpxqx6t
— SwissHabs (@SwissHabs) May 12, 2020
Rappelons que le HC Bienne a été le premier club de hockey suisse – et l’un des rares – à dévoiler publiquement l’infection de ses joueurs et de son staff. À la mi-mars, l’équipe avait annoncé le test positif d’Antti Törmänen. On avait aussi appris que David Ullström avait été l’un des premiers Suisses à présenter des symptômes.
La bonne nouvelle, c’est que les joueurs qui ont été atteints de la COVID-19 n’en auraient gardé aucune séquelle selon les résultats de leur entraînement d’hier et leur examen médical.
À noter que Jonas Hiller, Luca Canti, Marc-Antoine Pouliot et Damien Brunner ont porté les couleurs de l’équipe en 2019-20.
La Ligue nationale suisse a annoncé en mars qu’elle annulait ses séries éliminatoires 2020. Sa saison régulière était terminée. Les joueurs s’entraînent donc physiquement sans espoir de pouvoir reprendre leurs réelles activités normales à court terme.
Mais comme le chantait si bien la Compagnie créole : c’est bon pour le moral, j’imagine…