Après quatre saisons à Notre Dame et une saison complète avec le Rocket de Laval, Jake Evans a obtenu sa chance avec le Canadien en 2020-2021. On peut établir l’argument qu’il a dépassé Ryan Poehling dans la hiérarchie de l’équipe, jusqu’à preuve du contraire.
Après tout, il a disputé 6 matchs en séries éliminatoires. Vraisemblablement, Claude Julien et Kirk Muller avaient davantage confiance en Evans qu’en Poehling.
Mais bref. Ce n’est pas une compétition. Cet après-midi, Rob Ramage a d’abord affirmé que Poehling et Evans étaient très près d’être des joueurs de la LNH à temps plein.
#Habs Director of Player Development Rob Ramage says Jake Evans & Ryan Poehling are "right there" in terms of becoming full-time #NHL players.
— Priyanta Emrith (@HabsInHighHeels) October 29, 2020
Pour lire les commentaires du Directeur du développement des joueurs sur l’Américain de 21 ans, c’est par ici :
Ryan Poehling est affamé et motivé après avoir été écarté de l'alignement à Toronto → https://t.co/N8s7cQi2xh
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) October 29, 2020
Néanmoins, il est aussi revenu au cas de Jake Evans avec des commentaires très flatteurs envers le jeune homme de 24 ans. Selon Rob Ramage, Jake Evans est déjà un joueur de calibre de la LNH. Il devra simplement le prouver et se battre pour un poste, mais ce ne serait qu’une question de temps avant que ce ne soit qu’une évidence.
« Il est prêt pour la LNH. Il devra se battre pour sa place, mais son jeu est adapté au standard de la LNH. »
#Habs Rob Ramage on Jake Evans: "he's #NHL ready; now he's going to be fighting for a position but his game is at a #NHL standard."
— Priyanta Emrith (@HabsInHighHeels) October 29, 2020
Jake Evans mettra certainement les pieds au prochain camp d’entraînement du Tricolore avec l’objectif clair de devenir le centre de quatrième trio de l’équipe. Si l’on se fie aux tendances de l’équipe, il est presque assuré qu’il aura au minimum une place sur l’alignement de 23 joueurs (ou plus) du Canadien.
En 2019-2020, Evans a marqué 3 points en 13 matchs à Montréal et 38 points en 51 matchs à Laval.
Prolongation
Maintenant, il se pose une question : si le CH vise les grands honneurs, est-il idéal qu’Evans soit le quatrième centre du club? A-t-on le choix, considérant son potentiel offensif?
Tout dépendra de la vision de Claude Julien sur sa quatrième unité offensive. Souvent attitré à des tâches plus défensives ou robustes, ce trio pourrait moins convenir à Evans – et davantage à Poehling.
S’il est réellement un «NHLer», c’est une bonne nouvelle. Or, il faudra tout de même trouvé la recette gagnante.