Marc Bergevin a réalisé plusieurs transactions fumantes depuis qu’il est en poste comme directeur général du Canadien de Montréal. Sa favorite, selon ses propres dires, demeure celle impliquant Shea Weber (en retour de P.K. Subban). On peut également jaser de celles qui ont impliqué Max Domi, Tomas Tatar et Nick Suzuki ou encore celle qui a amené Jonathan Drouin à Montréal, mais comment passer sous le silence l’addition de Jeff Petry?
L’ancien «deuxième» défenseur du Canadien de Montréal a été obtenu contre deux bouteilles percées et quelques roulettes de tape usagées. Le numéro 26 du Canadien de Montréal a été acquis en retour d’un 2e choix (Jonas Siegenthaler) et d’un 4e choix (Caleb Jones)… juste ça! Une transaction qui, aujourd’hui, doit se classer au sommet de celles qu’a couronnées Marc Bergevin.
J’ai indiqué que Petry était l’ancien «deuxième» défenseur de la brigade défensive du Canadien de Montréal puisqu’il est certes devenu le numéro un de cette unité. Weber et Petry sont droitiers, ils sont les deux utilisés à outrance, mais Petry a évidemment pris une longueur d’avance cette année et il a commencé à prendre de la distance la saison dernière, grâce à l’absence de Shea Weber.
Lors des infériorités numériques, Claude Julien utilise Weber en moyenne 3 minutes 49, et pour ce qui est de Petry, on parle de 2 minutes 34. Quoique Petry affronte souvent les meilleurs attaquants adverses, surtout lorsque Claude Julien a le dernier changement.
Néanmoins, le même problème persiste au sujet de Petry : il doit alterner entre Ben Chiarot et Brett Kulak puisque personne ne fit avec, comme c’est le cas de Weber, qui doit composer avec Victor Mete. Donc, on a deux gros défenseurs droitiers, mais aucun numéro un de l’autre côté…
Bref, selon notre sondage sur le site, pas moins de 78% de nos lecteurs croient que Petry est le nouveau brigadier de confiance de Claude Julien. Il est bon dans toutes les facettes, même qu’il s’impose physiquement.