Devenir agent libre à un moment où sa valeur est bonne sur le marché de l’autonomie est un grand privilège. Voilà pourquoi bien des joueurs n’ont pas forcément l’intention de quitter leur organisation, mais deviennent libres tout de même.
Il y a toujours des joueurs qui, de leur côté, aiment leur stabilité. Des Nicklas Backstrom ou des Chris Kreider décident, chaque année, de choisir la sécurité afin de rester à la maison.
Et cette année, ils seront gagnants. Pourquoi? Parce qu’ils ont signé avant que la crise sanitaire change tout.
Prenons l’exemple de Taylor Hall et d’Alex Pietrangelo. Les deux joueurs, qui devaient (doivent, en fait) être les grands prix du prochain marché des agents libres, ne feront clairement pas autant d’argent qu’avant pour des raisons évidentes.
Il va explorer ses options, dans le fond.
I asked the last captain to raise the Stanley Cup to imagine doing it without fans in the building. Also asked Alex Pietrangelo about his future, about his feelings around the season maybe resuming, plus more. My Monday piece with the Blues captain:https://t.co/Fy43grLbvD
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) April 20, 2020
D’ailleurs, en parlant de Pietrangelo, ce dernier trouve dommage que la Coupe Stanley soit potentiellement gagnée devant des sièges vides. Il se souvient des émotions ressenties face aux Bruins et ça le rend triste.
Je comprends, mais un moment donné, il faut voir la réalité autrement : moi, ce que je trouverais triste, c’est que la Coupe Stanley ne soit tout simplement pas gagnée. Il faut relativiser les choses, un moment donné.
Les deux joueurs vont nous tenir en haleine. Cela a d’ailleurs déjà commencé avec Taylor Hall, qui a donné à sa traversée du bobblehead des airs de sa propre traversée de carrière à lui.

Tous les gestes seront interprétés. Tenez-vous prêts.