La saison régulière de la Chinese Professional Baseball League a pu être entamée à la mi-avril, soit un mois après la date prévue de son lancement à la base. Les matchs sont disputés à huis clos, mais les gradins sont remplis de mannequins en carton. Certaines équipes utilisent même des robots à titre de partisans non-humains.
De nombreux partisans de balle à travers la planète se sont tournés vers le baseball de Taïwan pour se divertir. Ils étaient plus de 650 000 à regarder une partie des Rakuten Monkeys devant leur téléviseur il y a deux semaines. Plusieurs nouveaux abonnements ont été vendus en ligne.
Les joueurs ont le droit de se taper dans la main et de s’asseoir ensemble dans le dugout. Les règles du jeu n’ont pas été chamboulées et le sport, pas dénaturé. Non, les joueurs ne portent pas de masque.
Il faut comprendre que Taïwan, malgré sa proximité avec la Chine, n’a enregistré que 429 cas de la COVID-19 parmi sa population de 23 millions d’habitants. Et seulement six décès. Les écoles, les restaurants, les bars et les magasins sont ouverts et n’ont jamais fermé.
Vous en voulez la preuve? Les mêlées générales sont encore permises légalement. Il y en a d’ailleurs eu une il y a dix jours… en raison d’un bâton jugé illégal et de rapides lancées trop à l’intérieur par la suite.
Les mêlées de ce genre sont généralement très rares à Taiwan, alors que l’esprit du jeu est souvent respecté et que les joueurs, plutôt respectueux, tranquilles et conservateurs. Ça aura pris un lanceur ayant déjà joué dans la MLB (Henry Sosa) pour tout faire dérailler.
Ça, et probablement le stress lié à toutes les restrictions et craintes en lien avec la COVID-19. Les joueurs sont placés en quarantaine entre les matchs et ils sont isolés de la population.
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