Au grand plaisir des partisans du Canadien, l’expérience Ilya Kovalchuk n’a pas fonctionné à Los Angeles. Cela a fait en sorte que le Russe a été en mesure de signer à rabais à Montréal, là où tout va mieux.
Avouons qu’il est difficile de reprocher quoi que ce soit à Kovalchuk depuis son arrivée à Montréal. Impliqué physiquement, productif offensivement et souriant, il est définitivement plus qu’un has been en fin de carrière.
Une question est donc de mise : qu’est-ce qui est si différent entre L.A. et Montréal?
Eric Engels lui a donc demandé.
"I really believe and know that when the guys come back (from injury) we’ll have something special in this room."
Ilya Kovalchuk discusses what went wrong in L.A., his time with the @CanadiensMTL so far, and much more with @EricEngels:https://t.co/fqjeFbl2QA
— Sportsnet (@Sportsnet) January 15, 2020
Aux yeux de Kovalchuk, les attentes étaient trop grandes chez les Kings. Débarqué à gros prix en Californie, Kovy n’a jamais été en mesure de prendre son rythme puisqu’il y a eu trop de changements en peu de temps. On peut penser à un changement d’entraîneur, à des blessures et à une reconstruction différente que prévue.
En plus, le Russe n’arrivait pas à obtenir des minutes de qualité. « Je suis inutile quand je joue sept ou dix minutes par match. Certains joueurs le font très bien, mais pas moi, » a-t-il avoué.
Voyant que les conditions n’étaient pas réunies pour lui sous le chaud soleil de Los Angeles, il a décidé de travailler plus fort. Cela n’a toutefois rien changé ; il n’avait pas la confiance de ses patrons. Il a donc demandé à son agent de le sortir de là.
Voilà pourquoi il a du succès à Montréal. Il a confiance, a du temps de jeu de qualité et il s’est sorti d’un environnement où il n’avait plus d’avenir. Il aime le groupe en place et se dit un grand fan du travail de Claude Julien, qui n’est pourtant pas réputé pour aimer travailler avec les joueurs russes.
On ne sait pas ce que l’avenir lui réserve, mais le voilà présentement dans un bon état d’esprit. C’est ce qui compte, après tout.