Est-ce que Jesperi Kotkaniemi doit descendre jouer des matchs à Laval? Ryan Poehling devrait-il retourner évoluer sous les ordres de Joël Bouchard? Nick Suzuki gagnerait-il à tout casser en bas?
Peut-être, probablement… et non. Tout le monde a sa réponse.
Une première décision dans cette optique-là a été prise puisque Cale Fleury a été renvoyé du côté de la Ligue américaine. Cela se veut une décision logique puisque le jeune homme ne jouait pas et, forcément, ne progressait pas.
Bonne décision! Le kid doit jouer des matchs! → https://t.co/NX2MHHzRk7
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) January 31, 2020
Par contre, ce n’est pas parce que c’est logique et rationel que c’est facile à avaler pour autant. Après avoir passé beaucoup de temps à Montréal, le voilà de retour au sein de la Ligue américaine… et ce n’est pas une réalité facile. Heureusement, les gars sont bien entourés à Laval afin de les aider à passer par-dessus des déceptions du genre.
Comment? En comptant sur la présence de Francis Bouillon, par exemple.
Défenseur sous-estimé lors de son parcours vers la LNH, Bouillon a déjà vécu la déception d’un retour vers la Ligue américaine alors qu’il était un régulier à Montréal. Il pourra donc aider Fleury non seulement sur le plan technique – son jeu avec la rondelle et son temps de réaction sont à travailler – et purement hockey, mais aussi au niveau mental.
« Cale Fleury doit jouer », selon Francis Bouillon https://t.co/dEIkK7ELz1
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) February 1, 2020
À Laval, il aura droit à de grosses minutes, ce qui le remettra dans son match, mais aussi aux conseils de Bouillon. Ce dernier pourra lui raconter comment il pensait être établi dans la LNH avant de retourner jouer au yo-yo entre les deux ligues pendant trois ans.
Prendre un petit pas de recul, c’est normal. On l’a tous fait. – Bouillon
Il sera peut-être (sans doute, à vrai dire) mieux pour le jeune homme de baigner dans l’environnement du Rocket, où les choses vont mieux, que dans celui du Canadien. Il peut être fier de la saison qu’il connaît et, s’il revient (quand il reviendra) à temps plein dans la LNH, la journée du 31 janvier ne sera qu’un lointain souvenir.