À la mi-juillet, un constat était inévitable : le gouffre qui existait sur le flanc gauche de la défensive du Tricolore n’allait pouvoir être comblé que par une patch.
Parce que les transactions d’envergure se font plus que rares au plein cœur de l’été, Marc Bergevin n’avait pas le choix : il se devait de mettre sous contrat l’un des meilleurs défenseurs gauchers qui était toujours libre comme l’air.
À ce moment, deux anciens Canadiens semblaient aptes à colmater la brèche : Mark Streit et François Beauchemin.
Dans le camp Beauchemin, le souci principal était de savoir où allait s’installer la famille. Le défenseur avoue qu’il n’aurait pas accepté de se relocaliser n’importe où.
"Anaheim était la seule équipe pour laquelle j'étais prête à déménager" -François Beauchemin
— Jean-Charles Lajoie (@JiCLajoie) August 29, 2017
Cependant, venir terminer sa carrière avec le CH n’aurait pas été vraiment compliqué pour lui, puisqu’il souhaite passer sa vie au Québec suite à sa carrière. Une offre de la part de Marc Bergevin aurait donc grandement attiré son attention.
"Si le Canadien avait appelé, ça aurait peut-être été différent cependant. On serait peut-être revenu au QC plus tôt" -F. Beauchemin
— JiC en Liberté (@JiCenLiberte) August 29, 2017
Sachant tout cela, à qui auriez-vous octroyé un contrat : Streit ou Beauchemin?
Bob Hartley penche du côté du Québécois, qui apporterait plus de leadership.
"Pour gagner une Coupe Stanley, entre Beauchemin et Streit, je prends Beauchemin pour son leadership." -Bob Hartley
— JiC en Liberté (@JiCenLiberte) August 29, 2017
Le point de vue tient la route, sauf qu’il ne faut pas oublier que Mark Streit a également vécu son lot d’expériences dans la LNH. Les deux vainqueurs de la Coupe Stanley connaissent le tabac de Montréal et auraient pu exercer un rôle de mentor au sein du Canadien à leur manière…
Sauf que le profil de Mark Streit sied beaucoup mieux aux besoins hockey du CH. Suite au départ d’Andrei Markov, le Canadien devait trouver un arrière apte à déplacer la rondelle ainsi qu’à agir à titre de quart-arrière sur l’avantage numérique.
S’il parvient à demeurer en forme toute la campagne, le Suisse ne devrait pas trop avoir de difficultés à convaincre Marc Bergevin de sa décision…