Frédéric Allard est très déçu de la façon dont le Rocket l’a utilisé

Dans les derniers jours, on a appris que le Québécois Frédéric Allard avait profité de son autonomie pour signer un contrat en Europe. Le défenseur passera donc les deux prochaines années en Suède.

Est-ce en raison du fait qu’il ne croyait pas forcément pouvoir se retrouver du boulot dans la LAH? Non.

Dans les faits, c’est que tant qu’à retourner dans la LAH et ne pas vraiment avoir la chance de jouer dans la LNH, il a préféré signer en Europe pour faire ouvrir les yeux des recruteurs de la LNH concernant ses capacités.

C’est justement ce qu’il n’a pas aimé de son passage à Laval : il n’a pas vraiment eu la chance de démontrer son savoir-faire. C’est ce qu’il a affirmé à Jean-François Chaumont, du Journal de Montréal.

Qu’on se le dise : il a adoré jouer pour le Canadien et au final, il garde de très bons souvenirs de son passage au sein de l’organisation du Tricolore, où il a réalisé son rêve. Il ne veut pas trop parler contre le CH.

Mais à Laval, il était souvent laissé de côté et il semble croire qu’on ne le voyait que comme un défenseur défensif.

Ils m’ont acquis pour une raison, mais ils n’ont pas voulu découvrir cette raison. – Frédéric Allard

S’il se dit «très déçu» de ne pas avoir joué souvent avec le Rocket, il est quand même content d’avoir eu la chance de porter l’uniforme du Tricolore. Ça fait partie de ses grands moments.

Son but est donc de retomber dans les bonnes grâces des recruteurs de la LNH et de redécouvrir son côté offensif. Il ne sentait pas qu’il pouvait le faire dans l’organisation du Canadien. C’est une bonne lecture de la situation.

Il se sentait trop jeune pour être le grand frère des jeunes et il ne veut pas qu’être celui qui reste en bas pour aider les jeunes à monter. Il veut, lui aussi, avoir sa chance dans la LNH.

Est-ce que son chemin sera le bon? On peut penser que ses chances sont meilleures que s’il était resté en Amérique du Nord, en effet.

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