Hier, le match entre les Predators et les Flames était du bonbon. Après tout, le club qui perdait le duel était assuré de ne pas participer aux séries d’après-saison dans l’Ouest… et le match s’est rendu en temps supplémentaire. Que demander de mieux?
Alors que le match s’est rendu en tirs de barrage, les Flames de Darryl Sutter ont pris une décision qui est assez… spéciale : celle de ne pas envoyer Tyler Toffoli en fusillade.
Ce qu’il faut savoir, c’est que Toffoli a une bonne moyenne en fusillade cette saison, il mène les Flames au niveau des buts (34) et il est aussi le meilleur pointeur du club avec 73 points.
Mais l’entraîneur a préféré Jonathan Huberdeau (qui a marqué), Nazem Kadri et Nick Ritchie. Puis, quand le club a eu besoin d’un quatrième tireur, Mikael Backlund s’est pointé et il n’a pas marqué. Les Preds, eux, l’ont fait, gardant ainsi espoir de faire les séries.
The Predators bench was absolutely FIRED UP for the shootout winner 🔥
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— BarDown (@BarDown) April 11, 2023
Après le match, alors que l’entraîneur a été cuisiné sur le sujet, il a affirmé que «ça ne changeait pas grand chose» puisque certains joueurs sont bons en pratique et ont du succès contre un certain gardien.
Vraiment, Darryl? Ça ne change pas grand chose? L’enjeu était un brin plus important que quand Martin St-Louis a donné à Michael Pezzetta son deux minutes de gloire et il faut le comprendre. Non?
Toffoli peut se dire, au moins, que ça arrive même aux meilleurs. Aux Olympiques en 1998, Wayne Greztky n’avait pas été utilisé parmi les cinq tireurs en fusillade en demi-finale.
Tyler Toffoli sitting on the bench in the shootout with the Calgary Flames season on the line https://t.co/St4h5f0tPC pic.twitter.com/mBtQMWlu01
— /r/Habs (@HabsOnReddit) April 11, 2023
Malheureusement pour les joueurs, l’entraîneur a été l’artisan des malheurs de l’équipe. Toute la saison, il a été controversé et il n’a pas réussi à créer un esprit de corps au sein d’un groupe talentueux.
J’ai de la difficulté à croire que les Flames ne chercheront pas à engager un entraîneur différent cet été. Et selon ce que rapporte Bob Hartley ce matin à la radio, ça brasse en Alberta.
Les Jets et les Predators se battent donc pour la dernière place disponible.
Comme on peut le voir, les champions de division ne sont pas décidés. Cinq équipes sont assurées de finir dans le top-3 de leur division respective et les Kings, eux, devront gagner leur dernier match pour rendre ça officiel.
Le Kraken pourrait toujours se faufiler dans le top-3 de sa division, et ce, à sa deuxième saison dans la LNH. Fort de ses 100 points, c’est encore possible de le faire grâce à une victoire contre les Coyotes, acquise hier soir. Ce n’est pas bon pour le CH, ça…
Les Jets n’ont besoin que d’un point pour confirmer leur place au soleil. Ils affronteront le Wild et l’Avalanche sur la route.
Notons que les Predators affronteront aussi les mêmes équipes d’ici la fin de la saison, mais ils le feront à la maison. Ceci dit, comme les Jets n’ont besoin que d’un point, la tâche ne sera pas simple. À suivre, donc.