Tout le monde est du même avis au sujet de Gary Bettman : le petit bonhomme ne semble pas raffoler sur le marché canadien. Et pourtant, ce marché apporte beaucoup de monnaie dans les poches de la Ligue nationale. Mis à part la ville d’Ottawa, les autres villes remplissent leur immeuble pratiquement à tous les matchs. OK. Ce n’est pas le cas du Canadien cette année, mais vous comprenez le point. Le marché du Canada demeure un incontournable. Un contribuable important à la survie de cette ligue.
Mais lorsque l’on se met à analyser le classement, on s’aperçoit rapidement que Bettman doit se frotter les mains de satisfaction. Ben oui. Les franchises du Canada qui connaissent des difficultés, le petit monsieur ne doit pas pleurer certain. Il doit plutôt esquisser un sourire en coin. Montréal, Ottawa, Edmonton et Vancouver se retrouvent toutes dans la cave à vin (ou presque). Ottawa se retrouve au 29e rang du circuit, Vancouver au 28e, alors qu’Edmonton et Montréal se retrouvent respectivement au 27e et 26e échelon.
Ordinaire, vous dites. Pitoyable.
Une chance que les Jets de Winnipeg, les Maple Leafs de Toronto et le Flames de Calgary parviennent à se tirer d’affaire. Les Jets se positionnent au 5e rang du circuit et les Leafs, au 6e. Dans les cas des Flames, ils se situent au 14e rang.
Du côté d’Ottawa, les joueurs sont vraisemblablement « essoufflés » de Guy Boucher. À Edmonton, tout s’est effondré après une saison fabuleuse en 2016-17. Le problème se situe-t-il en haut? À Montréal, on cherche la source du problème réel : Bergevin ou Molson ou les joueurs ou toutes ces réponses? Et à Vancouver, si le groupe construit autour de Brock Boeser et Bo Horvat, ça pourrait finir par ressembler à quelque chose.
Bref, mine de rien, Rasmus Dahlin pourrait fortement se ramasser au Canada. Il n’y a qu’Ottawa parmi les équipes canadiennes non classées qui pourrait ne pas parler au premier tour à cause du premier choix impliqué dans la transaction du Colorado. Toutefois, jusqu’à présent, l’équipe conservera son choix 2018 et cédera son 2019 à l’Avalanche. À moins d’un miracle…