Geoff Molson n’a pas peur de parler de reconstruction (et de la juger indispensable)

Hier, Geoff Molson s’est adressé aux médias montréalais. Cela n’arrive pas tous les jours, ce qui fait qu’on est porté à écouter attentivement.

Et ce qu’on remarque, notamment dans ce papier de La Presse, c’est que le proprio du Canadien n’a pas eu peur de parler de reconstruction (ce qui n’était pas encore arrivé noir sur blanc à Montréal) et de la juger indispensable/nécessaire.

Pourquoi? Parce que la game a changé.

Dans les années 1970, reconstruire n’était pas nécessaire. Et par la suite, le Canadien a soit gagné ou a procédé à des resets sur le fly, ce qui n’obligait pas une vraie reconstruction.

Mais M. Molson, qui n’est pas inquiet de la situation contractuelle de Cole Caufield, sait très bien que maintenant, c’est différent. La LNH a changé et le CH était rendu là.

Là, le Canadien doit ajouter des pièces importantes pour le futur.

On parle davantage des gros morceaux qu’il nous manque pour nous améliorer que de la période de temps dans laquelle on aimerait réaliser nos objectifs. – Geoff Molson

Sans vouloir entrer dans les détails, le propriétaire du Canadien est d’avis que de gros morceaux s’en viennent et que cela va aider le club à retrouver le chemin de la victoire pour gagner la 25e Coupe Stanley.

Et comme on peut le lire dans le Journal de Montréal, ce n’est pas parce que le club est au Canada que la mission devient impossible. Geoff Molson ne voit pas de lien entre le pays et gagner la Coupe.

Mais revenons aux morceaux.

L’actionnaire de contrôle du Canadien s’est fait dire par ses hommes de hockey, soit Jeff Gorton et Kent Hughes, ce qu’ils recherchaient pour construire le Canadien du futur.

Nous devons être plus gros, plus rapides et plus talentueux. – Kent Hughes et Jeff Gorton à Geoff Molson

On savait que le Canadien avait l’intention d’avoir un club rapide et talentueux et on a récemment entendu des histoires voulant que le Canadien ait envie de se grossir un peu, notamment via le repêchage.

Ça vient confirmer le tout, non?

Est-ce que cela veut dire que, de facto, les petits joueurs ne seront pas repêchés? Pas forcément, non. Après tout, Filip Mesar, Owen Beck et (surtout) Lane Hutson ne sont pas gros.

Mais à talent égal…

Peut-être aussi que c’est une mentalité pour un haut choix. Rappelons notamment que Juraj Slafkovsky a été le premier choix du duo chez le Canadien, l’an passé. Il est plus gros que les autres, on s’entend.

Et le repêchage n’est d’ailleurs pas le seul moyen de se grossir…

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