Comment George McPhee brise la tradition à Vegas

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Re-bonjour!

George McPhee fait les choses différemment à Vegas

En faisant de Kelly McCrimmon son bras droit à Las Vegas, George McPhee a brisé une tradition vieille comme le monde.

McCrimmon n’était pas son ami.

Il ne l’avait jamais rencontré en personne. N’avait jamais travaillé avec.

Ce geste a une symbolique forte. Elle montre une opposition aux boys club de la Ligue nationale.

C’est connu. Les directeurs généraux aiment s’entourer d’amis. Pour avoir du plaisir? Non. Parce qu’ils sont biaisés? Oui et non. Plutôt parce qu’ils sont insécures et se voient mal engager un homme dont ils ne connaissent pas les vraies couleurs.

«À Montréal, Marc Bergevin a convaincu son ancien collègue à Chicago Rick Dudley de le rejoindre. Jim Nill est passé de Detroit à Dallas en amenant avec lui Joe McDonnell et Mark Leach. Les exemples ne s’arrêtent pas là,» énumère avec éloquence le journaliste Gare Joyce de Sportsnet.

Si elle semble banale à première vue, cette décision de McPhee est teintée d’audace. Mais il n’a pas pour autant bâclé les recherches. Durant sa récolte d’informations, il ne cessait d’entendre le même son de cloche: McCrimmon jouit d’une réputation béton. Pratiquement personne n’a quelque chose à lui reprocher. Il a tiré les ficelles des Wheat Kings en occupant les postes de propriétaire, directeur général et entraîneur-chef. Il a mené des équipes victorieuses (fiche cumulative de 423-223-36-38) en faisant valoir ses méninges, et non son enveloppe, contrairement aux Knights de London.

McCrimmon avait déjà reçu des offres de la Ligue nationale, mais le défi de bâtir du néant est particulièrement séduisant, il faut croire.

Qu’est-ce que nous réserve le tandem McPhee-McCrimmon? Je suis très curieux. La dynamique est complètement différente à Las Vegas. On a là un groupe qui sera scruté à la loupe, puisqu’il n’hérite pas du noyau d’une précédente direction. Prenez Marc Bergevin à Montréal. Il n’a rien à voir avec les présences de Max Pacioretty, Carey Price, Tomas Plekanec, Brendan Gallagher et Andrei Markov dans son alignement. Et si Gainey n’avait pas préalablement repêché P.K. Subban, il n’y aurait pas de Shea Weber.

À l’autre bout du spectre, Bergevin peut aussi se lamenter des échanges de McDonagh, de Ribeiro et de Cammallerri. Il revendique aussi les sélections de Galchenyuk, Sergachev, Lehkonen et Andrighetto. La signature de Daniel Carr. L’acquisition de Dale Weise, qui est devenue Philip Danault.

Mais à Las Vegas, on ne peut utiliser ce genre d’excuses. On part d’un tableau vierge, et on le peint du début à la fin. Et chaque imperfection sera imputée aux peintres à qui on a confié l’oeuvre.

Je ne le répéterai jamais assez, mais vous voulez suivre tout le processus derrière l’expansion à Las Vegas. Il est fascinant. Unique. Passionnant. Instructif.

En rafale
– Oups!

https://twitter.com/theScore/status/767423693823717376

– Est-ce que les Ducks ont encore les munitions pour gagner la Coupe? (NBC Sports)

– Subban se décrit très bien.

https://twitter.com/Jerome_Berube/status/767415696938721280

– La photo souvenir du jour:

– Pourquoi vous devez prendre pour Team Europe ou Team North America à la Coupe du monde. (Spector’s Hockey)

– Donc, un entraîneur de lutte mongol s’est déshabillé pour protester la décision des juges.

– Pour les amoureux du basketball:

– Le machin que mâche Stephen Curry vaut pas mal cher.

– Il y a deux ans, Shea Weber défonçait une bande avec son tir! (Balle Courbe)