Georges Laraque n’exclut pas une poursuite contre le Journal de Montréal

Depuis qu’il a pris sa retraite, Georges Laraque est davantage connu comme un animateur de radio. Mais ce n’est pas le seul chapeau qu’il porte puisqu’il est aussi entrepreneur.

Et selon ce que rapporte le Journal de Montréal, cette transition ne s’est pas effectuée sans faille.

L’ancien homme fort des Oilers d’Edmonton, des Penguins de Pittsburgh et du Canadien Georges Laraque a défrayé la chronique après sa retraite du sport, mais malheureusement pas toujours pour les bonnes raisons.

Publié par Le Journal de Montréal sur Samedi 27 février 2021

Dans son article, Jean-François Cloutier rapporte qu’en 2013, Laraque a été accusé de fraude par Marc Fillion, actionnaire dans son entreprise Super-Glide Canada. Des détournements de fonds auraient été, selon M. Fillion, au menu à des fins personnelles.

Il a été acquitté, mais pas sans que la juge au dossier ne mentionne que Laraque était possiblement coupable, mais que la preuve n’était pas assez forte.

Dans le même dossier, au civil, le tout s’est réglé à l’amiable.

En 2017, le nom de l’ancien du CH s’est retrouvé associé à une firme de cannabis. Pourquoi? Parce que la firme aurait été associée à des transactions illégales dans des paradis fiscaux.

L’article mentionne aussi deux restos dans lesquels il est impliqué qui ont fermé. Ce serait en raison de la difficulté à atteindre le seuil de la rentabilité et parce qu’un associé a quitté.

L’article, pour lequel Laraque a été interviewé, mentionne qu’il maintient les mêmes revenus qu’à l’époque où il jouait au hockey. Le journaliste affirme aussi que Laraque conduit un RAV4 qui n’est pas de l’année et qu’il habite dans un immeuble multilogement.

Selon le principal intéressé, qui a commenté la publication Facebook du Journal de Montréal, ce n’est pas vrai. Il affirme que les informations sont fausses et que la vérité a été cachée pour le faire mal paraître.

Exemple? Quand il n’a pas été mentionné qu’il possède des immeubles à revenus et que ça va bien à ce niveau-là.

C’est pourquoi il n’exclut pas la possibilité de les [le JdeM] poursuivre.

(Crédit: Capture d’écran : Facebook)

Il n’est pas le seul ancien sportif qui a vu le Journal dresser un portrait peu flatteur d’un point de vue entrepreneurial. Au cours des derniers jours, les articles suivants sont sortis sur le site du JdeM, par la plume de Jean-François Cloutier :

  • Guy Lafleur a perdu de l’argent dans le domaine de la restauration ;
  • Donald Brashear a vu un portrait de sa descente aux enfers être publié ;
  • Didier Drogba est au coeur d’un litige avec un entrepreneur montréalais ;
  • Martin Brodeur a eu des investissements qui n’ont pas rapporté autant que voulu.

Reste à voir s’il y aura une suite dans ces dossiers – et surtout dans celui de Laraque.

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