Cette année, il y a, en quelque sorte, un intrus chez le Canadien de Montréal. Cette personne inconnue se prénomme Max et porte le nom de famille de Domi. Le numéro 13 a pourtant rejoint le bleu-blanc-rouge en 2018? Oui, mais disons que le joueur sur la patinoire en 2019-20 n’a rien à voir avec celui de 2018-19, où il a récolté un total impressionnant de 72 points en 82 rencontres.
Dès qu’il a enfilé l’uniforme du Canadien, on a ressenti aussitôt un choc électrique. Son sourire, son désir de vaincre, son caractère et son travail acharné ont fait de lui (rapidement) un favori de la foule. Il n’a jamais lâché son pied de l’accélérateur, à l’instar de Brendan Gallagher. Tout comme son coéquipier arborant le numéro 11, il servait de catalyseur au groupe, ce qui a permis une saison aussi surprenante de la part du Tricolore.
Cette année, Domi a perdu cette épice qui faisait de lui un joueur unique et indispensable. On cherche tous pourquoi il n’est plus le même, mais Gilbert Delorme détient peut-être un (gros?) soupçon de la réponse.
« Travailler c'est trop dur » – G. Delorme pic.twitter.com/NCqTTlO59t
— L'Antichambre (@Antichambre) February 7, 2020
Le travaillant de l’an dernier, celui qui se mettait la face dans le trafic (qui purgeait aussi de mauvaises pénalités) n’est plus. Il est devenu un petit gars frustré puisque son rôle n’est plus aussi principal… son non verbal indique cette mauvaise humeur… et son éthique de travail n’est clairement plus à point. Lors du prochain duel de la Flanelle, observez-le pendant les luttes le long des rampes.
C’est difficile de contredire monsieur Delorme puisqu’on a tous eu un coup de coeur pour le Domi de l’an dernier. Un joueur qu’on qualifiait de «caractère» est désormais devenu un joueur moins de grit qui se traîne de temps à autre les savates, dixit François Gagnon. Un moment donné, il faut arrêter de chercher de midi à 14 heures, le joueur ne travaille pas comme l’an passé, voilà tout. Tu as tout dit, Gilbert!