Quand on pense aux Penguins de Pittsburgh, les premiers noms qui nous viennent en tête sont Sidney Crosby, Evgeni Malkin, Kristopher Letang ou Phil Kessel. Il s’agit d’une équipe qui compte sur l’apport de plusieurs étoiles et pourtant… le meilleur buteur des présentes séries est une verte recrue dans leurs rangs : Jake Guentzel.
Pourtant, le natif du Nebraska n’était pas de l’alignement partant des Penguins en octobre. Ce n’est qu’à la mi-novembre, fort d’un début de saison fulgurant dans la Ligue Américaine, que Guentzel a été rappelé, pour ne plus retourner à Wilkes-Barre/Scranton.
Si personne ne s’attendait à voir l’ailier éclore de la sorte aussi rapidement, son ancien entraîneur avec l’Université de Nebraska-Omaha, Dean Blais, bien qu’il est aussi surpris que tous de la progression fulgurante de Jake Guentzel, n’est pas du tout étonné de voir son ancien protégé, reconnu entre autres pour son intelligence très élevée du jeu, avoir du succès.
How has Jake Guentzel been able to do this? I talked to his college coach, Dean Blais, to find out https://t.co/al7s1Bidc0
— Adrian Dater (@adater) June 9, 2017
Blais raconte que Jake Guentzel était un joueur très motivé, qui cherchait toujours à être meilleur. À de nombreuses reprises, l’ailier a cogné à la porte de son entraîneur pour discuter de ce qu’il devait faire pour s’améliorer.
Le commentaire qui revenait le plus souvent de la part de Blais, il voulait voir Guentzel décocher davantage de lancers vers le filet adverse. Une chose qu’il fait désormais, pour le plus grand plaisir de son ancien entraîneur, qui a fait preuve de clairvoyance en détectant cette force chez son poulain.
Pourquoi il le fait davantage maintenant? Dean Blais est convaincu que c’est le fait d’être jumelé à Sidney Crosby qui a changé la donne. En évoluant avec le #87, il faut avoir la mentalité de tirer d’abord et Jake Guentzel a saisi le message.
C’est pourquoi il est devenu l’une des belles histoires de ces séries éliminatoires et surtout, un joueur indispensable aux succès des hommes de Mike Sullivan.