Guillaume Latendresse a eu peur de perdre la vie lors de ses derniers matchs

Guillaume Latendresse est sur toute les tribunes cette semaine.

Il était l’invité de Julie Snyder lundi soir.

Il a jasé avec Sylvain St-Laurent en début de semaine.

Il parlera de lui durant un segment complet ce soir à La Poche Bleue.

Pourquoi tout ce buzz et cette attention médiatique-là pour Guillaume cette semaine? Parce qu’un documentaire lui étant consacré sera présenté en grande première ce soir sur les ondes de RDS. Le documentaire de 30 minutes intitulé 25 ans d’émotions: Guillaume Latendresse: dénaturé sera diffusé dès 19h30 ce soir, soit en même temps que La Poche Bleue.

Whatever.

Je crois que je vais prioriser le documentaire. Désolé Kim (Clavel) et Stéphane (Leroux). Je vous réécouterai en différé…

Hier, Guillaume a confié à La Presse qu’étant ce qu’il est, le monde du hockey l’avait forcé à se dénaturer pour se tailler une place régulière dans la LNH. Marqueur prolifique dans les rangs junior, il a subi beaucoup de pression (du Canadien?) afin d’adopter un jeu plus physique en raison de son gabarit.

Par contre, Guillaume avait beau avoir les outils physiques pour frapper ses adversaires, il n’avait pas la personnalité qui doit venir avec. C’est ce qu’a rapporté Dominic Ricard, son entraîneur chez les Voltigeurs.

Guillaume a ressenti cette pression, directe et indirecte, dès ses premiers jours au camp du Canadien. Par contre, les commotions cérébrales l’ont vite rattrapé. Après seulement quelques mois chez les professionnels, il voyait déjà noir, perdait ses jambes et avait mal au cœur après ses mises en échec.

Ces symptômes ne l’ont jamais quitté par la suite.

Lors de son avant-dernier match en carrière, Latendresse a refusé de jeter les gants avec Ryan White, après la fin de la troisième période. On l’a traité de peureux…

Et Guillaume avait peur pour vrai. Pas de perdre le combat, mais de perdre la vie.

«Je ne suis même pas passé proche de jeter les gants […] Dans ce temps-là, la chose à faire, c’était de jeter les gants. Au fond, je me dis que j’aurais pu jeter les gants, bloquer les mains de White et me laisser tomber par terre. Je n’ai même pas voulu prendre ce risque. Je ne voulais pas me cogner la tête sur la glace.» – Guillaume Latendresse à Sylvain St-Laurent

«La réalité, c’est que oui, j’avais la chienne. Pas de perdre le combat, mais de perdre ma vie.» – Guillaume Latendresse à Simon-Olivier Lorange

Latendresse aurait bien aimé pouvoir faire carrière comme buteur, et non comme gars physique. Il n’en a pas eu la chance, selon lui. Heureusement, il avance que les choses ont bien changé ces dix dernières années dans la culture du hockey. #LentChangement #Commotions #Culture #GestionDuStress

Bien sûr, il est question de la difficulté pour un jeune espoir du CH de jouer à Montréal dans ce docu.

Ne me cherchez pas à 19h30 ce soir. Je serai devant mon téléviseur et RDS.

PLUS DE NOUVELLES